REVUE SORTIE CINEMA

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Histoire : La vie et l'œuvre musicale d'Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé.

Avis : je suis pas un connaisseur d'Elvis car il est mort avant ma naissance et la folie Elvis était il y a bien longtemps. Le film m'a intéressé justement pour cela. Je voyais Elvis comme le Johnny américain et même si il y a un peu de ca, c'est une vie bien différente...

1er problème du biopic et comme souvent à notre époque c'est trop long. Vivement le retour à la mode des films d'1h30... Bref le rythme devient lent en 2nd partie et enlever 30 min aurait certainement dynamisé le film. Par définition, l'histoire est sans surprise mais j'ai préféré la 1ere partie sur sa jeunesse, son émergence c'est très passionnant. La seconde partie sur sa prison dorée à Vegas l'est moins. Le colonel Parker use et abuse jusqu’au bout de sa poule aux œufs d'or. La fin semble programmé dès qu'il met un pied à Vegas, c'est triste...

Côté acteur, Austin Butler est bluffant. La voix, la façon de se mouvoir, le style c'est Elvis c'est certain. Il transmet beaucoup d'émotion que cela soit dans sa jeunesse et sur sa fin. Les autres acteurs autour sont bons mais lui il brille véritablement. C’est le point fort du film.

La réalisation faut aimer car c'est le style épileptique/clip/plusieurs images en même temps du réalisateur. Perso ca me dérange pas même si certains moments sont fatiguant.

Globalement bon film mais aurait gagné en fluidité en étant moins long.

Ces films biopics ne m’intéressent jamais, c’est souvent trop romancé pour faire passer le défunt comme un ange.

Histoire : Russie, 2017. Mathieu Roussel est arrêté et incarcéré sous les yeux de sa fille. Expatrié français, il est victime d’un « kompromat », de faux documents compromettants utilisés par les services secrets russes pour nuire à un ennemi de l’Etat. Menacé d’une peine de prison à vie, il ne lui reste qu’une option : s’évader, et rejoindre la France par ses propres moyens… Inspiré de faits réels comme on dit (Yoann Barbereau).

Avis : La 1ere force de ce film est le rythme. Une fois lancé, on suit non stop cette folle histoire de fausses accusations puis de fuite. On est pris par la tourmente que vit le héros. La seconde force est le doute. On doute de tout à savoir de l’événement à l’origine de ce kompromat (pourquoi ? qui ?), on doute des versions données, on veut savoir. Mais au final comme c'est si bien dit dans le film, on ne sera jamais à 100% pourquoi les services secrets russes s'acharne sur toi ! C'est juste ainsi.

Et c'est là où réside la 3eme et plus grosse force du film : c'est actuel ! La différence culturelle avec les russes est flagrante. La détestation de la "décadence" occidentale fait tellement écho aux âneries sur les réseaux sociaux actuellement. D'ailleurs ce film est détesté par les pro Poutine ce qui n'est pas un hasard vu comment il montre certains russes haineux des différences et corrompus de bout en bout dans un système cadenassé. Ce que oublie ces détracteurs, c'est qu'il y a aussi le portrait de russes courageux et résistant qui aide le héros (l’héroïne, le prêtre, l'avocat...)...

Côté acteur, Gilles Lellouche tient parfaitement ce rôle d'homme ordinaire poussé à bout pour survivre et s'échapper de la dictature. Mais le personnage le plus intéressant est celui de Joanna Kulig qui à une force de caractère phénoménal. Elle ne se laisse pas intimider et on a presque plus peur pour elle que pour lui. Elle tient son rôle jusqu'au bout et rien ne la fait vaciller. La relation avec son mari estropié de guerre est d'ailleurs "surprenament" touchante (au début on se dit que c'est juste un alcolo violent mais pas que...).

La réalisation c'est sobre, sombre, plutôt efficace. Ce n'est pas Red Corner, c'est pas Hollywood, c'est plus simple.

J'y allais sans grande conviction mais j'ai passé un bon moment.

Darkside a écrit:

KOMPROMAT de De Jérôme Salle

Avec Gilles Lellouche, Joanna Kulig, Louis-Do de Lencquesaing

Histoire : Russie, 2017. Mathieu Roussel est arrêté et incarcéré sous les yeux de sa fille. Expatrié français, il est victime d’un « kompromat », de faux documents compromettants utilisés par les services secrets russes pour nuire à un ennemi de l’Etat. Menacé d’une peine de prison à vie, il ne lui reste qu’une option : s’évader, et rejoindre la France par ses propres moyens… Inspiré de faits réels comme on dit (Yoann Barbereau).

Avis : La 1ere force de ce film est le rythme. Une fois lancé, on suit non stop cette folle histoire de fausses accusations puis de fuite. On est pris par la tourmente que vit le héros. La seconde force est le doute. On doute de tout à savoir de l’événement à l’origine de ce kompromat (pourquoi ? qui ?), on doute des versions données, on veut savoir. Mais au final comme c'est si bien dit dans le film, on ne sera jamais à 100% pourquoi les services secrets russes s'acharne sur toi ! C'est juste ainsi.

Et c'est là où réside la 3eme et plus grosse force du film : c'est actuel ! La différence culturelle avec les russes est flagrante. La détestation de la "décadence" occidentale fait tellement écho aux âneries sur les réseaux sociaux actuellement. D'ailleurs ce film est détesté par les pro Poutine ce qui n'est pas un hasard vu comment il montre certains russes haineux des différences et corrompus de bout en bout dans un système cadenassé. Ce que oublie ces détracteurs, c'est qu'il y a aussi le portrait de russes courageux et résistant qui aide le héros (l’héroïne, le prêtre, l'avocat...)...

Côté acteur, Gilles Lellouche tient parfaitement ce rôle d'homme ordinaire poussé à bout pour survivre et s'échapper de la dictature. Mais le personnage le plus intéressant est celui de Joanna Kulig qui à une force de caractère phénoménal. Elle ne se laisse pas intimider et on a presque plus peur pour elle que pour lui. Elle tient son rôle jusqu'au bout et rien ne la fait vaciller. La relation avec son mari estropié de guerre est d'ailleurs "surprenament" touchante (au début on se dit que c'est juste un alcolo violent mais pas que...).

La réalisation c'est sobre, sombre, plutôt efficace. Ce n'est pas Red Corner, c'est pas Hollywood, c'est plus simple.

J'y allais sans grande conviction mais j'ai passé un bon moment.

Ce fil m'intriguait, le pitch a l'air original et cool, mais je me demandais si on allait pas tomber dans un truc chiant à rallonge. Content de voir que finalement ça a l'air mieux que ce que j'espèrais.