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Chuck Palumbo


Chuck Palumbo n’a jamais été un Main Eventer, n’a jamais remporté de titres individuel à la WCW et la WWE, mais il est probablement le lutteur le plus décoré qui sera mentionné dans tout ce classement. SIX SIX SIX SIX! SIX FOIS CHAMPION PAR ÉQUIPE! Comment un lutteur, en passant correct, mais aussi peu marquant peut-il avoir passé autant de temps devant nos téléviseurs?

Parce que Palumbo n’est pas un mauvais lutteur, mais on ne pourrait pas dire qu’il est vraiment bon non plus. On ne pourrait certainement pas dire qu’il avait du charisme où se débrouillait au micro. On pourrait aussi dire que dans toutes les équipes où il a gagné un titre, il a toujours été le moins intéressant dans l’équipe.

C’est surtout le fait que Palumbo a pratiquement toute sa carrière été utilisé qui impressionne. À la WCW, il était de toutes les sauces vers la fin de la WCW. Il a immédiatement eu son impact avec Sean O’Haire à la WWF, avant de disparaître quelques mois pour réapparaître avec Billy Gunn dans l’équipe hautement étrange de Billy et Chuck, qui aura un long règne par équipe. Va suivre ensuite la formation du FBI où Palumbo sera encore une fois, très présent à l’écran et dans quelques grosses rivalités.  Il disparaît quelques mois et débute une gimmick de biker qui ne va jamais vraiment levée et il sera renvoyé. MAIS VOILA! Quelqu’un pensait faire quelque chose de bon avec lui puisqu’il est réengagé un an et demie plus tard avec la même gimmick et cette fois, on le met en avant-plan avec une rivalité avec Jamie Noble et Michelle McCool. Il sera finalement renvoyé un an plus tard.

Palumbo ne mérite pas une place dans le top 10, parce qu’il était ultimement un lutteur correct qui a souvent été à la bonne place au bon moment et qui avait le physique de l’emploi. Cependant,il doit certainement être dans les lutteurs les moins marquants à avoir remporté plus de trois titres dans une fédération majeure.

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David Otunga

David Otunga est un cas intéressant, puisque son laps de temps dans le monde de la lutte est plutôt mince. 5 ans dans le ring et deux ans en tant qu’annonceur et panéliste. Pourtant, on garde un souvenir très négatif du passage d’Otunga et j’ai le goût de dire, avec raison.

David Otunga avait de bons outils pour démarrer. Un physique impressionnant, un certain charisme, un bagage professionnel en tant qu’avocat et surtout surtout SURTOUT, un mariage avec Jennifer Hudson qui à l’époque était une actrice reconnue et oscarisée.

La WWE voyait du potentiel en Otunga et l’a placé dans une situation gagnante avec la première saison de NXT. Probablement sa meilleure période, Otunga montrait un in ring très limité mais un charisme devant plusieurs de ses pairs. Dans son rôle de recrue, Otunga s’en était bien sorti.

Par contre, son passage au Main Roster, a montré clairement à quel point Otunga était non-seulement limité, mais pas du tout près à avoir un impact dans le monde de la lutte. Non-seulement son in ring était mauvais, mais ce charisme qui le différenciait de plusieurs lutteurs sans trop de personnalité de NXT a fondu complètement au soleil quand en relations avec les lutteurs établis. Otunga était le maillon faible de son clan. Le pire, c’est que qu’après la séparation de son clan, Otunga va en solo et sera utiliser pratiquement chaque semaine à RAW. Ce sera une parfaite occasion pour la WWE pour nous rappeler chaque semaine qu’il est en couple avec une actrice d’Hollywood.

Otunga va tout faire pour empêcher la WWE de mentionner sa femme, ce que la WWE ne fera pas. Il apparaît rapidement évident qu’Otunga n’a pas ce qu’il faut pour lutter à la WWE, qu’il n’a montré aucune progression dans le ring, que son heat avec la foule est digne d’un X-Pac Heat et qu’il n’est utilisé que pour rapprocher la WWE du showbusiness.

Otunga cependant n’a pas été beaucoup décoré dans son passage outre un règne de champion par équipe et n’a pas eu beaucoup de grosses rivalités qui prenaient de la place dans la carte. Par contre, sa simple utilisation durant tout ce temps est une vraie honte.


Hiroshi Wajima

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Voilà un premier choix qui peut vous apparaître très obscur, qui est Wajima? Hiroshi WAjima a été une très grosse vedette du Sumo durant les années 70. Il n’était pas un combattant conventionnel et a eu sa popularité de cette façon. Après cependant plusieurs défaites en fin de carrière contre son grand rival Kitanoumi, il va prendre sa retraite en 1981. Il va devenir coach de l’écurie Hakanogo, qu’il va amener pratiquement à sa perte. Entre les dettes, le manque de leadership, ses relations avec les Yakuzas et la tentative de suicide de sa femme, Wajima venait de complètement perdre son statut dans le monde du sumo.

Il avait besoin d’argent donc et la lutte est devenu une façon de profiter de sa popularité encore présente. Immédiatement, Giant Baba a booké Wajima comme une vedette, luttant contre les top de la fédération chaque soir. Le problème, c’est qu’avec moins d’un an d’entraînement en lutte professionnelle, Wajima n’était CLAIREMENT pas en mesure d’affronter les meilleurs éléments de la fédération avec les meilleurs lutteurs du monde. En plus d’être âgé et de ne plus avoir les capacités physiques depuis presque 10 ans pour offrir quelque chose de potable, Wajima est toujours là.

Non-seulement Wajima était à peine du niveau d’un lutteur de Dark Match, mais sa constante présence sur la carte comme parmi les meilleurs lutteurs du monde a offert parmi les combats les plus décevants possibles pour l’époque. La réputation de Wajima lui a permis d’avoir des combats contre Ric Flair

Wajima est un une mention parce que d’abord, il n’a gagné aucun titre à la la AJPW et son aventure dans le monde de la lutte n’aura durée que 4 ans. En plus, il demeurait over avec la foule de son statut de sumo, mais sa courte présence dans le monde de la lutte a marqué les esprits assez négativement.

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10. Akebono

Débutons avec notre seule introduction Puro dans le top 10. Je le dis d’emblée, je ne déteste pas Akebono, mais à la seconde où un lutteur traîne le prestige du Triple Crown de la AJPW, malgré le fait que la fédération soit en perdition depuis longtemps, ça demande examen. Au final, Akebono est peut-être un des plus beaux exemples de transition d’un sport à la lutte au Japon. Et je ne peux pas également nier que Akebono est demeurer un lutteur populaire durant toute sa transition dans le monde de la lutte.

Mais désolé, Akebono dans le ring était très peu intéressant à voir. Extrêmement lent, un selling très approximatif et souvent très peu d’intensité dans ses propres mouvements. C’est aussi le fait qu’Akebono affrontait parmi les meilleurs lutteurs Japonais du monde à une époque, dans souvent le pire combat de la soirée.

Au final, Akebono a accumulé plus d’une dizaine de titres en un peu plus de dix ans et a souvent été très bien placé dans la carte, pour finalement offrir un spectacle souvent affligeant. Akebono a été une attraction durant un certain temps, mais quand les fédérations sortaient de l’attraction pour en faire un champion et un porte étendard, à chaque fois on a eu l’impression que la qualité générale du spectacle baissait.

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9. Virgil

L’histoire de Virgil est vraiment intéressante, parce qu’on ne peut pas dire qu’il a encaissé des victoires comme des gros noms et a volé des spots ou des championnats, masi c’est son utilisation INCESSANTE à tous les niveaux durant près de 10 qui mérite notre ascension.

Virgil va être un lutteur de haut potentiel à Memphis ainsi que dans la fin de vie de la AWA. Il avait un physique impressionnant et une belle énergie qui à l’époque était assez pour construire un solide babyface et ce malgré qu’il était limité dans le ring. Viendra son arrivée à la WWF où il sera le garde-du-corps/Manager de Ted Dibiase. Luttant peu, mais étant toutes les semaines à l’écran, Virgil va devenir un important morceau du succès de Dibiase.

Viendra son face turn quand il va se retourner contre Dibiase et être en rivalité avec lui pendant près de huit mois. Virgil va accumuler les victoires et va être un midcarder potable dans un format TV de matchs courts. Par contre, il apparaît très évidenent que Virgil ne progresse pas dans le ring et que son potentiel est limité. Néanmoins, Virgil est un régulier et lutte toutes les semaines et même s’il perd souvent, a toujours des offensives contre les meilleurs lutteurs du roster.

Le départ de Virgil de la WWF aurait pu signifier la fin de son parcours dans la lutte puisque clairement, Virgil a atteint son plafond de potentiel. Mais la WCW va l’engager pour en faire le chef de la sécurité de la NWO, ce qui veut surtout dire qu’il est le punching bag du groupe Sauf que Vincent lutte dans les B Shows et est là chaque semaine à Nitro et Thunder pour accompagner les lutteurs de la NWO. Son exposition est immense et ce malgré le fait qu’il n’amène pratiquement rien au produit et que son in-ring à ce stade, est absolument dégueulasse.

Virgil aura deux combats en PPV durant son passage à la WCW, deux de trop et va ensuite être le manager des West Texas Rednecks et de Ernest Miller avant de lutter son sous nom dans l’anonymat et le jobbage total jusqu’à la fin de son contrat.

Virgil n’était pas talentueux, pas charismatique et n’avait pas beaucoup de potentiel. Il a cependant trouvé une façon de bien gagner sa vie dans le business durant 10 ans malgré que pratiquement personne ne voulait le voir. Il est un exemple de persévérance, mais aussi de la surutilisation de certains talents trop limités.

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8. The Renegade


La carrière du Renegade à la WCW n’a pas été très longue, mais il est l’exemple parfait d’un overpush absolument démesuré d’une personne qui n’était pas prête pour le rôle et ce à cause d’un concours de circonstances.

La rumeur veut que dans la foulée des signatures folles de la WCW, qui venait d’avoir Hulk Hogan, Savage, Duggan et ensuite les Kevin Nash et Scott Hall, cherchait à avoir Ultimate Warrior également. Cette rumeur a été démenti par Eric bischoff qui a dit jamais n’avoir cherché à avoir le Warrior en 95. Sauf que, la WCW a voulu copier le phénomène du Warrior du début des années 90 en laissant Hogan annoncer ‘’L’ultime surprise’’ pour son combat face à Vader.  

La Révélation fut le Renegade. Et si Ultimate Warrior n’a jamais eu la réputation d’être un bon lutteur, il était Karl Gotch en comparaison au Renegade. En plus d’être une copie éhontée du UW, Renegade était un mauvais lutteur, oubliant souvent les scénarios du combat en plein feu de l’action. Sauf que la WCW voulait en faire une star et lui a donné une série de victoires contre des vétérans avec une renommée. Paul Orndorff et Arn Anderson à qui il va prendre le titre télé vont être ses victimes, dans des combats abominables.
En plus d’être mauvais et d’être surutilisé, Renegade est détesté de la foule qui voit en lui une copie de mauvaise qualité. Lors de Bash at the Beach face à Paul Orndorff, c’est ce dernier, un heel notoire, qui est le face contre un Renegade qui ne sait pas quoi faire, dans ce qui demeure, une des performances les plus gênantes à un aussi haut niveau.

L’expérience est râtée et Renegade perd le titre TV face à DDP. Il démarre une spirale de jobbage où il sera publiquement humilié par son ancien manager Jimmy Hart qui va lui dire en direct ‘’qu’il n’est rien, pas le Renegade, juste Richard’’. Renegade sera éventuellement renvoyé et un an plus tard, dévasté par sa situation, va se suicider.

Une bien triste fin à cette histoire, mais le constat demeure, Renegade est encore à ce jour, probablement un des pires lutteurs à avoir eu une aussi grande exposition. La seule chose qui l’empêche d’être plus haut dans cette liste est le fait que le push n’a duré que quelques mois.

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7. Nailz/The Prisoner

Dans les faits, la période de haute importance de Nailz n’aura durée qu’environ un an et demie et là-dessus, plusieurs pauses et un terrible passage à la WCW.

Nailz avait tout pour plaire à Vince Mcmahon : physique imposant et charisme. Nailz avait montré à la AWA qu’il pouvait lutter et qu’il était un heel naturel. La WWF voyait son potentiel et lui a donné la gimmick de Nailz, celle d’un prisonnier psychopathe. La rivalité avec le Big Bossman était naturelle, mais propulsait immédiatement Nailz dans le haut de carte. Un statut qu’il ne pourra jamais mériter avec ses performances in-ring absolument horribles.

De toute la liste des lutteurs présents, Nailz se classe dans le top 3 des  pires in-ring facilement. Son arsenal se limitant à des étranglements. Sauf qu’en plus d’être à chier, Nailz reste dans le haut de carte! Il démarre une rivalité avec le Ultimate Warrior et Undertaker et lutte en house show face à Bret Hart.

Vient l’incident où il attaque véritablement Vince McMahon, ce qui le mènera à son renvoi. Mais rapidement, Nailz signe à la WCW sous le nom du Prisoner et débute IMMÉDIATEMENT une rivalité avec le top face de la fédération, Sting! Ça mènera à un combat minable en PPV, probablement le pire de la carrière de Sting et ensuite, on ne reverra jamais Nailz.

Il n’est pas resté longtemps, mais quand il a été là, il a TOUJOURS été là. La WWF et la WCW n’ont jamais pris leur temps avec ce personnage et l’ont toujours mis trop haut sur la carte par rapport à ce qu’il pouvait offrir.

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6. Orlando Jordan

Orlando Jordan m’apparaît comme l’exemple parfait du lutteur qui pour une raison ou une autre, a toujours eu une chance de par son potentiel plus que parce qu’il apportait véritablement sur la table. Ce n’est pas également tant Orlando Jordan a été pushé ici, mais plus à la fréquence dont il a été constamment utilisé à la WWE et la TNA qui le font autant bien se qualifier ici.

Orlando Jordan avait d’abord tout ce qu’il fallait pour percer. Pas un grand talent dans le ring, mais un lutteur qui avait un beau potentiel de développement, il avait le physique, le selling et la prestance de quelqu’un qui allait se rendre loin. Il aurait eu aussi l’Undertaker qui l’aurait pris dès le départ comme protégé et dès ses débuts à la WWE, Jordan allait être utilisé.

Après quelques mois à Velocity, Jordan joint JBL et est en première ligne, affrontant rapidement Undertaker et autres top names. La rivalité entre John Cena et JBL lui permettra même de battre Cena et de prendre le titre USA. Jordan sera là toutes les semaines, sans véritablement rien montré d’impressionnant dans le ring ou au micro. Une rivalité avec Chris Benoit va lui permettre d’avoir ses meilleurs combats, mais va l’amener a éventuellement perdre son titre en 20 secondes. Va débuter l’angle où Jordan va perdre tous ses matches revanche en moins d’une minute contre Benoit, ce qui va complètement le dévaluer, mais ne va pas l’empêcher d’être là à chaque semaine. La question à se poser, c’est pourquoi Orlando Jordan a-t-il eu ce spot énorme si ce n’est que pour ne rien en faire au final. La carrière de Jordan va lentement s’effacer à la WWE et il sera libéré apparemment pour avoir fait entrer des gens non-autorisés en coulisses.

Si ça avait été la fin de l,aventure, je ne pense pas que Jordan ferait partie de cette liste, mais sa courte présence à la TNA l’a cimenté à mon sens comme un des lutteurs les plus surestimés des derniers temps.

Jordan va apparaître dans le premier épisode où Impact tentait d’aller directement contre Monday Night Raw. Il va IMMÉDIATEMENT battre D’Angelo Dinero, un des lutteurs les plus importants d’Impact à l’époque. Il va ensuite démarrer une gimmick de bisexualité, amenant au ring avec lui une femme et un homme. Une victoire contre Samoa Joe va ensuite clairement tourner que de l’attention négative sur le reste de son parcours. Sa rivalité avec Rob Terry, qui va lui donner un temps insensé de temps d’antenne ET UN TALK SHOW (Le O Zone), tout ça pour une rivalité dont tout le monde va se branler, autant de ses combats que de son personnage osé. Une dernière tentative de le mettre over en en faisant une équipe avec Eric Young sera un autre échec qui le mènera à son renvoi.

À noter que dans tout ce processus, Jordan ne fera JAMAIS réagir la foule et sera toujours le mec qu’on se demande, qu’est-ce qu’il fait là dans ce spot? Et je considère Jordan le champion de cette catégorie. Je considère que Jordan pourrait être un excellent Main Eventer d’une fédération Indy, mais qu’il n’a jamais eu les capacités d’aller loin dans un gros environnement où tellement de lutteurs étaient plus intéressants que lui à tous les niveaux.

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5. Giant Gonzalez/El Gigante

Beaucoup se souviennent du Giant Gonzales pour sa période tristement mémorable à la WWF, mais on oublie aussi que Gonzalez a aussi eu un push important durant son passage à la WCW en tant que El Gigante.

Son genou étant trop endommagé pour s’ajuster à la NBA, où il a été repêché par Atlanta, Ted Turner offre à Gigante la possibilité de se recycler dans la lutte. À 7 pieds 7 et 460 livres, la WCW pensait avoir le nouveau André le Géant dans leurs rangs. Ils étaient tellement sûrs d’eux, que Gigante est mis officiellement comme allié des plus gros face de la WCW de l’époque. Mais dans le ring… Gigante est horrible, HORRIBLE! Aucune intensité, aucun impact dans ses mouvements, aucune fluidité, aucune psychologie, aucun selling, RIEN! Sans blagues, Gigante est un des rares zéro absolu dans le ring.

La WCW persiste cependant et on pense en interne que de le faire lutter dans des combats par équipes avec des lutteurs d’expérience va permettre au Géant de se construire rapidement. On lui donne même des rivalités avec One Man Gang et un Sid Vicious qui se prépare pour quitter vers la WWF. Ça lui permettra d’avoir des victoires dans des combats épouvantables et même de vaincre Vicious en deux minutes! Peu de temps après, Gigante quitte la WCW cependant et va au Japon où il sera utilisé comme une attraction avant son arrivée à la WWF.

Gonzalez signe un court contrat avec la WWF, qui voulait clairement le tester. En changeant son look et en le mettant immédiatement dans une rivalité avec Undertaker, on lui offre encore une fois une feud de haut niveau, cette fois contre un top face. Gonzalez ne montre aucune amélioration dans le ring et son personnage le rend encore moins mobile. La vérité cependant, c’est que Gonzalez était malade et en mauvais état physique, causé par sa grandeur hors de nature. Il n’était plus un athlète et ne pouvait rien sortir de bon, comme la trop longue rivalité avec Undertaker le prouvera. Certains considèrent le combat contre Undertaker (à Fucking Wrestlemania) comme un des pires combats de tous les temps pour ce prestigieux gala.

Gonzalez ne sera pas resigné et ira au Japon avant de prendre sa retraite des rings, son corps ne suivant pas la route. Gonzalez passera la totalité de sa carrière de lutteurs, environ trois ans, au TOP de la carte. Alors qu’il était un lutteur terrible, il n’avait aucun talent en promo et perdait de sa popularité (Attribué à son physique) après chaque match parce qu’il était à ce point mauvais. Définitivement un des lutteurs les plus sur-estimés de l’histoire de la lutte.

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4. Erik Watts

Et c’est là qu’on commence la terrible séquence des fils de, qui ont eu toutes les opportunités au monde et qui n’ont jamais intéressés personne. Je pense que dans la trifecta des fils de qui fait partie de cette liste, Watts est le moins pire à mon sens. Parce que Watts avait les outils pour réussir. Il avait la grandeur, il avait certainement le potentiel d’être une bonne promo et il était un athlète capable de lutter.

Niveau potentiel, Erik Watts aurait certainement pu devenir quelque chose. Par contre, son papa Bill Watts, qui faisait la gestion de la WCW au début des années 90, a voulu faire d’Erik la jeune sensation de la fédération alors qu’il n’avait jamais lutter publiquement avant d’arriver à la WCW. Ce qui en passant ne fait aucun sens. Watts était un grand lutteur sans physique, techniquement beige et qui manquait de confiance et d’assurance. Au final, il se bâtira une winning streak de House Shows de près de cinquante combats

Watts non-seulement gagne, mais a des programmes avec des vétérans qui doivent le traîner dans le ring. Personne ne le prend au sérieux, parce que Watts a l’air des jobbers, qu’il ne dégage rien et on le hue même alors qu’il est booké comme le White Meat Baby Face. On comprend la stratégie de le booker avec des vétérans talentueux pour rapidement l’améliorer dans le ring, mais tout le projet a été fait au détriment des fans qui n’en ont jamais voulu.

Après plus d’un an dans le midcard où il ne pouvait clairement pas aller plus haut, Watts baisse lentement de la carte et se fait libérer. Mais il aura une chance de plus! À la WWF pour une des pires équipes de l’histoire de la WWF, Tekno Team 2000 où avec Chad Fortune, ils formaient une équipe du future, habillé comme dans un mauvais film de science-fiction de 1985. Après quelques victoires sur des jobbers, Watts est libéré.

Après un retour sans impact à la WCW, Watts va être sous le radar avant d’apparaître à la TNA dans un clan avec David Flair et Brian Lawler. Un très mauvais clan je dois dire à qui la TNA va donner beaucoup trop de temps d’antenne. Watts semble même avoir regressé dans le ring, mais il se débrouille cependant au micro. Au point où après le fin du clan, Watts devient une figure d’autorité à la TNA avec beaucoup beaucoup beaucoup de temps de promo. La réalité cependant, c’est que personne n’en a rien à foutre d’Erik Watts, encore moins dans une fédération avec autant de talents que la NWA TNA. On va même pousser jusqu’à une rivalité interminable avec Raven, qui va donner une victoire en PPV à Watts! Watts qui un mois plus tard être libéré de la TNA dans un désintérêt général.

Honnêtement, c’est incroyable de voir toutes les opportunités que Watts a eu sur 10 ans, sans jamais rien faire d’intéressant. Je suis prêt à dire que son passage à la TNA était boring, mais possiblement ce qu’il a fait de plus intéressant. Il n’en demeure pas moins un exemple parfait de quelqu’un qui n’a pas payé ses dûs et qui en a payé le prix.

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3. Rob Terry

Ahh… Rob Terry, le lutteur le plus surutilisé de la TNA qui a pourri le produit pendant SIX PUTAIN D’ANNÉES. Et j’ai le goût d’ajouter, le pire lutteur de l’histoire de la TNA?

L’histoire de Rob ne débute pas à Impact cependant, mais bien à la WWE, où Rob sera un talent de la FCW. Terry devait apparemment avoir le spot de garde du corps de Chris Jericho dans sa rivalité avec Shawn Michaels, un spot qui est revenu à Lance Cade. On ne sait pas pourquoi Terry n’a pas été choisi, en fait si, Terry était dégueulasse dans le ring et au micro et sera libéré au même moment où il ne sera pas retenu pour être du Main Roster.

Terry va se retrouver à Impact où il va être le garde du corps du clan British Invasion. Rapidement, on va vendre Terry comme un Big Deal, malgré le fait qu’il ne lutte pas dans le ring. Il va attaquer Hernandez et le mettre hors d’action et va prendre sa mallette Feast or Fired, lui donnant un title shot mondial. Je vous laisse le temps de digérer l’information, une chance à un title shot mondial avant même d’avoir lutté! Terry va être utilisé comme un tas de muscle simplement, faisant des interventions pour Doug Williams et Magnus. Jusqu’à présent, rien de trop pire, mais une présence garantie toutes les semaines dans nos écrans. Terry va perdre la mallette contre Hernandez… en 10 secondes, mais cette humiliation va véritablement débuter sa carrière de lutteur à Impact.

Terry va remporter le Global Championship dans un House Show et va se libérer de son équipe qui le maltraitait pour devenir un face. Impact va tout tenter, mais je dis bien, tout tenter pour faire passer Terry comme une superstar. Mais Terry ne sait pas parler et ignore comment faire un combat intéressant et connecter avec la foule. Aucune rivalité intéressante ne va en découler, si ce n’est la plus ackward ever quand il va affronter Orlando Jordan. Une rivalité que personne ne voulait voir et qui n’a élevé absolument personne.

Le règne sera un flop, le face turn sera un flop et pouf, on remet Terry heel et en bodyguard pour le clan Fortune. On attendra sept mois avant de le refaire lutter et on va lui donner des rivalités assez importantes ensuite, Terry va évidemment ne rien sortir d’intéressant de ces opportunités.

C’est là qu’on va tenter de brasser la soupe en le mettant en équipe avec Robbie E pour le renommer Robbie T. Va suivre la rivalité la plus inintéressant et merdique de Impact Wrestling alors qu’ils vont rivaliser avec Brother Devon pour le titre Télé, sans jamais rien gagner pendant des mois. L’équipe ne va pas durer et va mener à probablement la partie la plus acceptable de sa carrière, quand Terry va montrer un peu de personnalité et danser après ses combats au plus grand plaisir de la foule, ce qui va mener au heel turn de Robbie E. Une rivalité sans intérêt et avec beaucoup trop de temps d’antenne va s’en suivre.

Terry va être envoyé à la OVW pour améliorer ses compétences dans le ring. Il aura droit à une dernière chance quand il va revenir en tant que le Freak du clan de la Ménagerie. Ça ne durera pas longtemps, le clan sera un flop et Terry sera FINALEMENT libéré de Impact ensuite.

Rob Terry a eu tellement de chances, tellement d’opportunités, il pourrait clairement être un aspirant pour la place #1 dans ce vidéo. Il avait cependant un physique et a tenté de faire avec les horribles segments et rivalité qu’on lui a donné. Il n’étant simplement pas prêt pour le spot qu’on avait pour lui à Impact.

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2. David Flair

Je ne pense pas que personne soit surpris de voir David Flair dans cette liste, je pense qu’il est pas mal le prototype même du lutteur surévalué. Parce que contrairement à Charlotte Flair, David ne possédait pas le 100ième du talent de son père, ce qui ne l’a pas empêché d’être tristement surutilisé lors de son passage à la WCW et la TNA.

C’est à la WCW, la maison de Ric Flair que David Flair va faire ses débuts après plusieurs mois de vignettes et segments. On lui donnera exactement le même genre de début que Dustin Rhodes à la WWF 10 ans plus tôt, dans un combat par équipe avec son père dans un match de PPV. Flair ne montre pas grands choses dans le ring cependant, mais il est trop tôt pour complètement discarter son potentiel.

Le problème avec Flair, c’est qu’il n’est utilisé que pour alimenter les storylines avec son père. De là, il n’est qu’un instrument et il est impossible pour lui de se construire. Il va trahir son père et revenir avec son papa, qui va lui donner le titre des États-Unis. Le geste est pour créer du heel heat facile pour Flair, puisque durant ce court règne, il ne va JAMAIS coller aucune offensive sur ses adversaires et remporter les matchs. De donner une victoire sur Dean Malenko à Flair en PPV cependant était non-seulement une terrible idée, elle a cimenté le fait que Flair était surestimé dès le départ.

Le meilleur moment de Flair va avoir lieu quand il va se séparer de son rôle de fils de pour jouer les psychopathes avec Crowbar et Daffney. Flair verra plus de temps d’antenne et plus de temps dans le ring, mais avec du recul, il est le maillon faible du trio. L’attention est généralement toute sur Daffney qui est une bête de charisme et le in ring est fait par Crowbar qui était un excellent lutteur. Ça reste néanmoins son seul moment acceptable, cependant, il demeure outrageusement surutilisé pour la qualité de son travail in-ring. À noter qu’avec son niveau égal à un lutteur qui devrait être en développement au Power Plant, Flair a déjà un règne US Champion et un règne par équipe derrière la cravate.

Ensuite, Flair devient heel et feud avec son père dans une rivalité où la WCW continue de se discréditer en le surutilisant. Il est redevenu un outil pour des rivalités qui font avancer son père.

Flair va aller à la OVW et ne sera pas vraiment utilisé par la WWF outre un segment où il se fait péter la gueule par l’Undertaker pour préparer le match de ce dernier à Wrestlemania face à Ric Flair.

Flair va ensuite intégrer la NWA TNA où il sera immédiatement intégrer dans un clan de fils de légende. Son in ring est non-seulement aussi mauvais, mais son physique à l’époque était absolument gênant pour le niveau à lequel il luttait. Aucun combat de plus de dix minutes, pratiquement que des combats mauvais ou oubliables. Ajoutons qu’il aura l’exposure d’affronter Curt Hennig dans le dernier combat de la vie de ce dernier et qu’il aura droit à un match contre Dusty Rhodes, tous de mauvais matchs.

Flair était un mauvais lutteur, une mauvaise promo et quelqu’un qui n’avait même pas le physique de l’emploi pour réussir. Il avait un certain charisme qu’il n’a vraiment pu exploiter qu’une seule fois lors de son passage avec Crowbar et Daffney. Il en demeure pas moins l’exemple parfait d’un lutteur qui n’aurait jamais eu un tel parcours s’il avait eu un nom de famille différent.

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1. George Gulas

Vous ne le connaissez probablement pas, mais l’exemple parfait du lutteur fils de papa-surpushé, dépassant même David Flair, est George Gulas. Pourquoi? Parce que dans les faits, les carrières de Erik Watts et David Flair n’ont pas été particulièrement longues. George Gulas a non-seulement eu un long parcours, mais a remporté une vingtaine de titres au passage alors que l’industrie au complet le considérait comme le pire lutteur au monde.

George est le fils de Nick Gulas, un célèbre promoteur de la NWA durant les années 70. Nick veut amener son fils au top de la montagne de sa fédération et ce, même si George n’a pas de talent dans le ring, ne sell pas bien, n’a pas de physique et n’a aucun charisme au micro. Pour cacher ses défauts, George va lutter en équipes contre des lutteurs plus talentueux. En plus, ce sera toujours les partenaires de George qui vont prendre les pins en cas de défaites, car il faut protéger George comme une star. On parle ici de partenaires comme Bobby Eaton, Jackie Fargo et Tojo Yamamoto.

Le stratagème va durer une dizaine d’années! Comme va le dire Jim Cornette, non-seulement ses offensives ont l’air de la merde, mais elles font mal à son adversaire. On notera au passage que Gulas avait les pires chops de l’histoire de la lutte.

Gulas aura même droit à un combat de championnat de la NWA contre Harley Race. Ce dernier par contre, n’était pas content que l’on considère Gulas comme un adversaire crédible. Race va malmener Gulas pendant 60 minutes pour un combat nul, parce que papa Gulas refusait que son fils reçoive le pin contre le champion du monde,  alors que la foule va complètement se retourner contre son fils durant le combat. Race va non-seulement stretcher Gulas, il aurait apparemment dit à Gulas ‘’Daddy Say Sell’’ durant le combat, pour l’humilier durant le match.

De loin, le lutteur le plus surestimé de l’histoire.