Topic des films obscurs

Un homme mystérieux est envoyé profondément dans la forêt pour enquêter sur les expériences psychologiques du Dr. Tarr et son asile. Sa visite lui permet de voir que le lieu est un vrai donjon de torture. Alors qu'il s'attache à une des patientes, il se retrouve lui-même enchaîné et part à la folie des lieux.


Je me suis dit tout le long que ça avait l'air de la réponse mexicaine sous acide aux films de la Hammer! Adapté d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe, que je n'ai pas lu et qui j'imagine, n'a pas dû être adapté à la lettre, on se retrouve avec un des films les plus étranges que j'ai pu voir. C'est par contre, ce côté complètement bat shit insane qui donne au film tout son intérêt, puisqu'on a vraiment, mais vraiment aucune idée de ce qui va se passer de scène en scène. Une scène, on torture des gens de façons horribles, la suivante on a une poursuite en forêt tournée comme une comédie avec de la musique enfantine, la suivante on passe 5 minutes à suivre un homme qui se prend pour un poulet. Le savoir-faire de Moctezuma saute aux yeux une fois de plus, dans un projet très différent de son merveilleux ALUCARDA. Le mec a un talent fou d'atmosphère et de mise de scène. Ce qui risque de faire peur aux spectateurs, c'est que le film  a un rythme extrêmement lent, surtout dans sa première moitié où le personnage principal visite l'asile. De mon point de vue, si vous être divertit par cette première partie, vous adorez la deuxième qui va tellement plus loin dans la folie. Un petit bijou pour un film inoubliable et complètement unique.  

Luz, une jeune chauffeur de taxi, se traîne dans une station de police et semble suivi par une étrange présence démoniaque cherchant la femme dont il est en amour.

Film à la limite de l'expérimental, LUZ a été une belle surprise. Je ne savais définitivement pas où je me dirigeais avec ce film, je n'avais rien lu et je vous avertis, ce n'est pas un visionnement facile. Par contre, si vous avez une sensibilité à la confection du film, au visuel et surtout ici, au montage sonore, vous aurez ici une expérience très marquante. Niveau histoire et scénario, c'est mince, c'est même parfois long, trop long à mon goût. C'est fait avec coeur et avec classe et ça rappelle l'horreur 70, avec une approche expérimentalement oppressante avec un son qui semble constamment nous poursuivre. J'ai le goût de vous dire donc, j'ai aimé, mais certains diront que c'est le pire film du monde, je pense qu'il y a assez de qualités technique et artistiques pour justifier l'intérêt d'un film de la sorte.

Une famille se retrouve enfermée dans leur maison de vacances durant une importante tempête. Alors que la maison est inondée, un requin affamé entre dans la maison et compte bien se goinfrer avec chaque membre de la famille.

C'est quand même tout un hasard, qu'en choisissant deux films complètement au hasard, je me suis trouvé à regarder CRAWL, un excellent film d'horreur d'Alligators et la même semaine, SWIM, un des pires films que j'ai vu dans les dix dernières années. Les acteurs sont absolument affreux et je trouve que affreux, c'est très généreux de ma part. Aucun d'entre-eux n'a d'arc narratif outre le fait de survivre, alors quand la survie est nulle, on se retrouve avec personne à qui s'attacher ET ENCORE PIRE, le requin ne mange finalement pratiquement personne dans le film. On se retrouve donc avec un film qui ne remplit aucune promesse. Ce requin également, qui doit être sacrément petit pour circuler dans la maison comme bon lui semble, mais affamé pour vouloir bouffer une famille entière, est d'une nullité sans nom et ne paraît presque pas inquiétant. Les scènes de tension sont risibles, dont une magique où les personnages passent cinq minutes sur des meubles à attendre que le requin s'en aille. Évidemment, l'eau est fait par ordinateur (J'ai rarement vu un trucage aussi visible) et est à la hauteur des hanches, tout le monde pourrait foutre le camp. Ça se prend également plutôt au sérieux malgré un ou deux moments qui font sourire. Ça n'en demeure pas moins un film pas de gamme, sans arroche aucune et qui sera très vite oublié.

Ça fait maintenant 10 ans que les Firefly sont en prison après avoir survécu à un furieux barrage de tirs policiers. Otis Firefly trouve une façon, grâce à son demi-frère Winslow, de s'évader et libérer sa soeur Baby Moon de prison. En cavale, ils démarrent une autre série de meurtres et vont se réfugier au Mexique, espérant fuir les problèmes.

Est-ce qu'on désirait vraiment un troisième film à cette franchise? C'était ma première réflexion. D'abord, parce que Rob Zombie montre de plus en plus qu'il est un épouvantable réalisateur quand il a le contrôle total de ses projets. Deuxièmement, le deuxième film, le meilleur du réalisateur, était tellement bon, c'était difficile de le voir ajouter un film intéressant après les horribles flops que Zombie s'est enfilé dernièrement. Alors ce film, qui a eu à passablement changer avec la mort de Sid Haig, est dans la lignée du Deuxième, sans la tension, la réalisation, l'esthétique et l'inspiration. Je pense que c'est le meilleur résumé possible. Le film est rythmé et sanglant, mais il ne se pass jamais rien d'intéressant et jamais rien de prenant. Je pense ce qui faisait DEVILS REJECTS aussi intéressant, c'était qu'on reprenait la formule du thriller des années 70 avec une twist moderne. Ici, au lieu de revenir en arrière pour apporter un peu de fraîcheur, quelque chose que je peux même accorder à HOUSE OF 1000 CORPSES, ce film çi semble complètement vieillot et en retard sur le genre. On a l'impression de regarder quelqu'un tentant de recréer une magie passé en se fiant à de vieilles notes en ne comprenant plus ce qu'il faisait. Les acteurs ont l'air fatigués, outre Sherri Moon Zombie, qui continue de jouer comme si elle avait 25 ans alors qu'on a pas mal de difficultés à la considérer comme une bombe sexuelle. Outre tous ses problèmes, y'a aussi ce sentiment que le film a été tourné très vite, sans rigueur pour cachetonner. Au final, vous avez un film dont l'existence me fait toujours me poser bien des questions.

Des natifs d'une île Tropical font des sacrifices à des créatures végétales et carnivores. Un Américain, sous le charme d'une des futures sacrifiés, décide d'intervenir pour sauver la jeune femme.

À mon avis, les ingrédients pour faire un bon film de Série B, ne sont pas sorcier. Que ce soit de n'importe quelle époque, l'ingrédient est de respecter son genre, sentir l'amour à travers le film et passer un bon moment. À la réalisation, Eddie Romero, un vétéran qui a offert des films de qualités diverses, mais qui a toujours offert des films de monstre qui tentait d'en mettre plein la vue. Visiblement ici, le réalisateur aimait autant ses personnages que sa créature et offre quelque chose de très sympathique, qui joue avec une histoire d'amour de guimauve autant qu'un film d'horreur complètement débile qui prend la dernière partie du film. Un des plus beau élément du film est un travail rigoureux sur le visuel coloré du film. Le film est lent, comme tous les films de Romero, mais j'ai trouvé la première partie intrigante et la dernière vraiment prenante. Mais de toutes les scènes, la danse de la fin du film demeure le moment le plus culte et merveilleusement filmé du film. Le genre de film qui me fait encore plus aimer le cinéma de genre des années 60.

Alors qu'un paquebot est coulé par un mystérieux paquebot de guerre vide. Les survivants, sans savoir la cause de l'accident, se retrouvent sur le paquebot pour se rendre compte que le vaisseau est un navire de torture nazi, qui semble hanté et qui prend le contrôle de l'esprit d'un des survivants.

Honnêtement, peut-être une de mes affiches de films d'horreur favorite. J'avais longtemps le goût de voir et film et finalement... C'était boring. Long, mais vraiment long. Les personnages sont détestables sans que ce soit voulu et ils prennent tous un temps fou avant de comprendre qu'il doivent foutre le camp de là. La seule vedette du film, c'est le vaisseau et le décor du filme. C'est probablement le seul élément bien exploré du film, parce que ce vieux raffiot bourré de rouille fait peur. Sinon, ça prend un temps fou avant de démarrer et ça ne fait pas le moindrement peur quand on tente de le faire. Y'a plusieurs bonnes idées dans le film, mais je pense que le film prend trop de temps avant de les exploiter, gardant toute l'action pour le dernier vingt minutes. Honnêtement, pas un visionnement obligatoire.

Matt et Kate sont un jeune couple bien en amour qui pense avoir acheté la maison de leurs rêves. Ils découvrent cependant une étrange pièce condamnée dans la maison. Dans cette pièce, vous pouvez littéralement avoir tout ce que vous voulez. Après un trip matérialiste où ils se rendent vite compte qu'ils n'auront plus besoin de rien et surtout de ne rien faire, Kate décide d'y aller d'un voeu très audacieux, elle qui a perdu deux enfants avec une fausse-couche. Un souhait qui sera très rapidement regretté.

Je n'avais rien lu sur le film avant de le voir et comme je l'ai vu sur la plateforme Shudder, je m'attendais à de l'horreur (J'ai appris que Shudder n'a pas que de l'horreur désormais). On est plus en présence d'un film qui devient de plus en plus tendu, au point de l'être à l'extrême dans sa dernière partie. D'abord, le film est très intimiste, puisqu'on s'en tient à environ quatre acteurs pour le métrage en entier. Olga Kurylenko et Kevin Janssens font à mon avis un excellent travail ici tout du long, avec Kurylenko qui a quelques scènes assez déchirantes. Le film est en deux temps, le temps où les personnages apprennent à apprivoiser la pièce et la deuxième partie est à partir de la venue de l'enfant. Le concept au départ est très original et à mon avis très bien mené, quoi que pas effrayant du tout. La deuxième partie n'a presque plus rapport avec la pièce en tant que telle et se plonge dans la relation entre l'enfant et les parents, qui est complètement traumatisante je dois dire. À mon avis, cette transition n'est pas organique et on passe d'un film super intéressant, mais pas horrifique à quelque chose d'horrifique beaucoup moins intéressant par la suite. Malgré tout, ça se regarde bien et ça a le mérite d'essayer des choses, mais j'ai surtout l'impression que ce n'a fait qu'effleurer son potentiel.

ECWFTW a écrit:

Etant un énorme fan de cinéma de genre je vais en profiter pour suivre tes recommandations, je sais pas où ces films peuvent être dispo mais je suis abonné à Shadowz et Freaks-on, je vais peut-être les trouver

Je peux te faire un résumé de ceux que j'ai pu regarder sans downloader.

Luz : Plateforme Shudder
3 From Hell : Shudder
Brides of Blood : DVD
Deathship : Youtube
The Room : Shudder
Swim : Plateforme Tubi

Butcher Benton est envoyé au couloir de la mort après avoir subi une trahison de ses partenaires de crime qui l'ont laissés derrière eux. Avant de mourir, il promet vengeance et mort à ceux qui ont osé lui faire ce sale coup. Alors que la police tente toujours de trouver où l'argent volé par Benton est caché, le corps de ce dernier après son exécution est envoyé à un scientifique qui test une nouvelle expérimentation par électrocution, ce qui réanime Benton et le rang complètement indestructible à toute attaque. instoppable, il démarre une série d'attaques et de meurtres sur autant les criminels et les policiers et rien ne semble pouvoir l'arrêter.



Dès le départ, vous avez l'impression de lire une copie de Frankenstein? Eh bien oui, mais imaginez une version plus cheap, avec un scénario moins intéressant, aucune créature avec du maquillage et des acteurs moyens! Donc oui, c'est pas bon. La carrière de Lon Chaney Jr. n'allait pas bien dans les années 50 et il n'avait pratiquement jamais rien d'intéressant devant lui et ici, c'est un peu sa performance à mes yeux la plus triste. Il a un scénario ne lui offrant rien, il a l'air de sortir d'une cuite à chaque scène et sa performance est même assez gênante. INDESTRUCTIBLE MAN semble être le plus bas de la chaîne alimentaire des films de genre de l'époque et n'offre même pas ce charme des films de genre qui essayent d'en faire avec pratiquement rien, parce que ce film ne fait rien. Les assassinats sont off screen et on se limite à Chaney qui se fait tirer dessus, jamais dans le même plan que celui qui tire et on alterne avec Chaney qui avance, voilà toute l'étendue de la tension utilisée. Ce film aurait gagné à être un épisode d'une série télé comme Outer Limits au lieu d'un film, le scénario aurait été davantage travaillée. Ici, on a juste un film bien inintéressant.

Plateforme : Youtube

Brian assiste jeune au meurtre de son père par de violents criminels. Recueilli par un policier, il est élevé dans un environnement vertueux et décide au moment de devenir adulte, d'infiltrer les criminels qui ont tué son père pour se venger.

Une chose est certaine, ce NINJA CONDORS offre ce à quoi on est en droit de s'attendre. J'ai rarement vu autant de combats et surtout, autant de ninjas dans un seul film. Quand je pense à non-stop action, clairement ce film là se glisse dans le classement. Ne nous trompons pas, c'est pas du grand art, le mélodrame est minablement génial, les combats sont chaotiques au possibles et l'acting est digne d'une pièce pour adolescents. Malgré tout ça, c'est tellement plein d'énergie et de volonté d'en mettre plein la gueule, je ne peux que respecter le projet. Les nanars ninjas sont déjà très nombreux, mais je trouve surtout qu'ils semblent être en grande majorité avoir été fait par la même personne en Godfrey Ho, il est bon de voir un qui sort un peu du lot et qui a un style différent et ce même si Godfrey Ho est crédité à la scénarisation ici. Le plus grand moment du film est le combat final, aussi génial qu'hilarant entre notre héros et Lucifer. Je ne vous recommande pas de le regarder sous acide, vous risquez de ne jamais revenir de cette expérience.  


Plateforme : Youtube

Demonik a écrit:

Je me souviens avoir louer Deadship et toute ta critique est vrai, le seul élément horrifiant et qui laisse un malaise c'est vraiment le vieux bateau pourri. C'est un zombie ce bateau tellement il craignait. Le rafot, juste a lui seul, peut faire déclencher une phobie des bateaux a n'importe qui!

Dommage que le reste était navet....

Je suis curieux de voir le remake maintenant, parce que ça peut difficilement être pire que l'original.

Dans un énorme manoir durant les années 20, un scientifique a mélangé l'ADN des êtres humains et des animaux, formant des créatures grotesques. Alors qu'un homme se fait kidnapper pour subir ces expériences, sa soeur et son amie démarrent une quête pour le retrouver, ce qui les amènent dans le terrible manoir.

J'ai trouvé l'idée du film assez intéressante, de mettre l'histoire du Dr. Moreau dans un autre contexte avec en plus Charles Band aux commandes. Par contre, ça ne vole simplement pas haut. Évidemment le budget n'est pas haut et on a de la difficulté à croire qu'on est dans un gigantesque manoir quand on voit simplement toujours les mêmes pièces de sous-sol. On a aussi bien peu de créatures, mais les déguisements et maquillages sont au moins de bonne qualité. Un peu de gore aussi dans tout ça, mais on dirait qu'on veut surtout en mettre plein la vue niveau foufounes ce que je ne me serais pas attendu, avec une scène de viol de l'homme cochon de bien mauvais goût et une madame chat qui y va full frontal. Ça ne rattrape pas que c'est très mal joué et le fait que cette histoire n'est simplement pas intéressante. J'applaudis cependant le fait d'essayer quelque chose de Charles Band, mais il a fait des films tellement plus dynamiques et intéressants avant.

Plateforme : Tubi

Carly apprend que sa mère est dans le coma et que les docteurs qui la traitent veulent la rencontrer. Ces derniers veulent proposer un traitement expérimental où Carly va entrer dans la tête de sa mère pour voir si le traitement fonctionne. Dans ses interactions avec sa mère, une présence démoniaque se retrouve libérée et le corps médical ne se révèle pas ce qu'il prétendait d'abord.



Ouf, pas facile celui-là et c'est à se demander qu'est-ce qui se passe avec la carrière de Neil Blomkamp, parce qu'ici, vous ne reconnaîtrez pas le réalisateur de DISTRICT 9. Parce que ce DEMONIC, filmé on ne peut plus durant la pandémie, a l'air complètement dégarni et filmé à une vitesse grand V. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé puisque Blomkamp a décidé de tourner un film avec le strict minimum. J'imagine à voir le film, que beaucoup de choses ont été laissées de côté.  D'abord, c'est pas beau et l'image n'a pas l'air travaillé, ce qui m'a beaucoup surpris. Les scènes tournées de jour, on un allure de téléfilm. Le soir, l'image est graineuse et donne un drôle de feeling. Si au moins c'était plaisant au lieu d'être étrangement fait, mais DEMONIC a l'air d'un film où le scénario a été lit travers. Tout l'aspect réalité virtuelle est inintéressant puisque aucunement différent du monde réel et le monde réel, où le personnage principal a les discussions les plus nulles et sans but est encore pire. Et là on sort un punch de guerriers prêtres rénégat qui aurait bien pu sauver le film, mais non on ne verra simplement pas ce qui s'annonçait le plus intéressant du film. En plus, cette révélation rend le scénario encore plus confu sur la logique de la résolution de la connection entre la mère et la fille. Honnêtement, ça se regarde, mais c'est un film on ne peut plus bizarrement fait et décevant.


Plateforme : Location youtube

Harry a rapidement compris dans sa vie que le Père Noël n'existait pas. Malgré le fait que l'incident l'est profondément marqué psychologiquement, Harry tente de rendre tous les Noël spéciaux. Complètement obsédé par la qualité des jouets dans l'usine où il travaille, Harry plonge peu à peu dans la folie quand il est confronté par le cynisme et la malhonnêtée de son entourage. Au point où, après avoir atteint sa limite, il perd la boule,l se déguise en Père Noël et va faire un massacre dans la ville.



J'en avais pas trop entendu parler, donc j'avais un peu peur et au final, je suis très mitigé sur ce CHRISTMAS EVIL. D'un côté, j'apprécie l'histoire et la lente montée en folie du personnage, mais le film n'a aucun rythme. On est beaucoup plus à mon avis dans un drame psychologique qu'un film d'horreur, ce qui va faire reculer beaucoup de gens assurément. Beaucoup d'humour noir et beaucoup de personnages détestables alors qu'on a presque notre personnage principal en pitié... En fait, jusqu'à ce qu'il pète les plombs et même là, il reste gentil avec les enfants! La violence se fait attendre et la deuxième partie du film est plus rythmé, mais j'ai trouvé que beaucoup de scènes s'éternisaient. J'aime le feeling 70's du film avec la décoration et tout et tout, mais j'ai de la difficulté à recommander un film aussi ennuyant.

Plateforme : Tubi



Dernière édition par Abba le Jeu 29 Déc - 15:45, édité 1 fois

Le haut prêtre Mahemet, ayant survécu au fiasco du réveil de la momvie,  veut se venger de ceux qui ont stoppé sa momie et sa vengeance il y a trente ans. Il commande un associé de voyager avec la créature jusqu'aux États Unis pour tuer ceux qui ont ruiné son plan et corrompu la tombe de la princesse Anaka.

Étrange et décevante suite de MUMMY'S HAND, qui était imparfait, mais avait une énergie et un rythme vraiment bien. Le principal problème de cette suite, est qu'on a l'impression de voir la moitié du film précédent tellement le métrage veut nous rappeler ce qui y s'est passé. Intéressant de voir que le film se plonge dans les années 70, sans faire aucun effort pour ne rien essayer pour mettre le tout à jour. C'est en fait un film usuel et pas très excitant, avec un ton beaucoup plus sérieux que le dernier film, mais qui se retrouve finalement sans identité aucune outre le fait que le film utilise trop de séquences du film précédent. La cinématographie est jolie et l'acting est de qualité, mais ça manque d'ambition et on se retouvent avec un film assez tristement banal en comparaison aux deux précédents.


Plateforme : DVD

Amanda quitte enfin l'institut psychiatrique après des années de captivité. Son thérapeute, aussi son amant, lui paie une maison et son loyer pour qu'elle devienne son petit objet docile. Immédiatement arrivée, elle tombe amoureuse de son voisin et assassine son amant gênant. Elle entre dans un jeux obsessionnel de séduction et suit son voisin au moindre mouvement, créant même de la confusion dans la relation déjà existante de ce dernier. Plus ça avance, plus ça devient dangereux et Amanda est prête à tout pour atteindre son but.



Hum, je ne sais pas ce qui m'a pris de me lancer dans un thriller des années 2000, qui semble à peine être du niveau des thriller de téléfilm. C'est fauché, terriblement fauché, avec quelques incompréhensives séquences. Par exemple, on mélange parfois le jour et la nuit dans la même scène. C'est aussi un peu plus kinky que le téléfilm usuel, puisqu'ici on a un film legit, fait avec rien, mais un film. Justine Priestley donne tout ce qu'elle a dans le rôle principal, mais son love interest est non-seulement un acteur pitoyable, mais sa tête ne semble pas agencé au reste de son corps. On a droit à une drôle de finale où après avoir passé un foutu film à peindre Amanda comme une vraie folle, le héros l'embrasse à sa mort et ce... même si elle a tenté de tuer sa femme. Hum ok. Rien ne va vous surprendre dans ce film.

Plateforme : Tubi

Normand quitte la ville avec sa famille pour une spacieuse maison en Nouvelle-Angleterre. L'ancien propriétaire était un scientifique, qui aurait fait des expériences horribles dans la maison. Après qu'une inquiétante Babysitter soit engagée et que des évènements étranges viennent du sous-sol, il n'y a plus de doute que la maison cache de terribles secrets.

Celui-là il tire fort je dois dire. Je deviens peu à peu un grand fan de Lucio Fulci. Malgré ses films épouvantables de fin de carrière, sont passage fin 70 à début 80 est d'une qualité impressionnante. Ce ne sont jamais des films qui tiennent la route scénaristiquement, mais se sont des métrages avec une esthétique et une atmosphère très travaillée. Ici, pas de fin du monde zombiesque, mais plutôt une histoire plus classique de créature dans le sous-sol. D'ailleurs, on y va souvent, mais souvent dans ce sous-sol et ce sont toujours des scènes ultra tendues qui méritent le détour. Pour ce qui est des meurtres et du gore, on est on ne peut plus servit avec des tonnes de sang, d'organes et de jus rouge qui va dans tous les sens. Là-dessus également, les effets spéciaux sont splendides avec dès le départ, le ton donné au film avec une pauvre femme qui se fait poignarder derrière la tête à travers la bouche. Certains diront que Fulci prend trop de temps à filmer certaines scènes et que l'histoire et l'avancée du scénario est trop secondaire, mais je pense qu'on doit savoir dans quoi on s'embarque avec des films de ce style. De mon côté, j'ai absolument adoré le film comme j'aime les films de Dario Argento qui ont le même processus. Pour fans d'horreur, celui-là ne peut être contourné.


Plateforme : DVD

Paul et Kathryn viennent tout juste de se marier! Les deux tourtereaux vont vivre leur lune de miel dans un Motel dans l'Oregon. Paul voit cependant d'étranges réactions de sa femme et des gens disparaissent du motel. Est-ce que Kathryn est vraiment la personne qu'elle prétend être?



Oulala, je pense que c'est la fin officielle de ma phase ''THriller avec des femmes qui perdent la raison'', celui là a failli m'achever! C'est long, ennuyant et c'est juste un film laid et fait sans aucune inspiration. On tente de donner du cachet en sortant quelques vieilles gloires pour un dernier rodéo : Roy Scheider, Darryl Hannah, Tia Carrera et Eric Roberts ont tous des petits rôles dans ce scénario complètement inintéressant. Le héros a une gueule de demeuré durant la presque totalité du film alors que tout semble indiqué que sa femme est une tueuse presque au départ. D'ailleurs Lindy Booth est probablement le seul élément d'intérêt du film, pas juste parce qu'elle est magnifique, mais elle a l'air d'être la seule à essayer de faire quelque chose de décent. Je l'ai mentionné plus tôt, mais je le souligne, le film est excessivement laid. L'utilisation des couleurs ne rend que le scénario mou encore plus pénible à regarder. J'ai aussi beaucoup de scènes que je n'ai pas compris, où il se passe quelque chose qui n'est jamais rediscuté. Exemple : on se prépare pour un scène de sexe, au moment de l'acte, un des personnages est endormi et pouf, un montagne sec montrant les deux personnages dans la réception et aucune mention jusqu'à la fin du film. Y'en a d'autres moments comme ça, dans ce film qui ne mérite pas beaucoup d'attention au final.


Plateforme : Tubi