Topic des films obscurs

Un architecte ramène d'un voyage une vieille horloge dans sa maison familiale. Le malheureux ne sait pas qu'elle appartenait à la maison Amithyville et rapidement, les habitants se retrouvent possédés ou ont l'impression de traverser diverses dimensions et voyages dans le temps.


Je vais admettre que je m'attendais au pire avec ce film, n'étant pas tant fan de la série. Mais je dois dire que ce film m'a surpris, pas tant parce que c'est un film d'horreur efficace, mais surtout pour le facteur fun présent. Je pense que le défaut principal du film est le manque de focus sur les personnages, qui fait en sorte qu'aucun n'est bien développé et que leur sort nous importe très peu au final. On a l'impression que le film va dans une direction et hop non! Pas du tout, on va passer 20 minutes sur ce personnage à la place. Lentement par contre, la folie gagne le film et ça devient on ne peut plus plaisant. Le film n'est pas particulièrement gore, mais s'avère assez vicieux, voir dégueu sur certaines séquences. Dans le dernier trente minutes, c'est une salade de sexe, d'horreur, de voyages dans le temps et d'effets spéciaux maison de qualité qui viennent à mon avis, en faire un des films à voir de cette franchise, qui a bien plus de bas que de hauts!

Une bande de charlatans produisant une émission de paranormale complètement truquée est envoyée dans la maison la plus hantée du Mexique dans le but de faire exploser les cotes d'écoute. Sauf que voilà, pas besoin de rien arranger, la maison est vraiment hantée. Enfermée et sans aucun talent pour lutter contre la menace, la bande de fripouilles doit pour une première fois, prendre les choses au sérieux.



Moi qui adore ces émissions de charlatans de chasseurs de fantômes, j'étais peut-être déjà conquis au moment de démarrer DEADTECTIVES. Sauf que voilà, c'est drôle et les comédies d'horreur sont peut-être le sous-genre que j'aime le moins. Ce n'est pas seulement que ça marche, mais la vitesse et le rythme du film qui en font vraiment une expérience, pas grandiose, mais très divertissante. Je pense cependant qu'on aurait pu explorer ce scénario avec un peu plus de finesse, mais au final, ce qui compte dans DEADTECTIVES c'est le gag et là-dessus, chapeau. Malheureusement, il n'y a pas LA SCÈNE ou LE GAG pour véritablement permettre à ce film de se démarquer pour autre chose que sa base scénaristique, c'est drôle et sympathique, pas plus que ça. Si vous avez aimé un film comme BEETLEJUICE, très rythmé et qui va dans plusieurs directions, vous devriez ici trouver votre compte.

PLateforme : Shudder

Le Démon Killjoy réssucite, mais est confiné à sa propre dimension. Cette fois, il attire quatre adolescents dans sa dimension pour jouer avec eux et les torturer.



Je ne sais pas pourquoi, mais le titre me laissait penser que c'était le premier de la série sur Tubi et j'ai appris ensuite qu'il y avait deux volets précédents! Nous avons bel et bien ici le troisième film d'un franchise Full moon qui se veut pas mal littéralement Nightmare on Elm Street, mais avec un clown. C'est pas du grand art et définitivement pas ce que j'appellerais un bon film, mais si on est dans le mood, ça peut le faire. C'est wacky et l'acteur jouant le fameux Killjoy met une belle énergie dans son rôle, comme ses sbires (Dont une clown nue en bodypaint tout le long du film). L'histoire ne vaut pas un rond, mais y'a quelques beaux moments, des morts originales et assez de folie pour rendre le tout difficile à prévoir. La meilleure scène demeure à mon avis la jeune fille qui sert de repas principal au buffet.  Faut aimer le cheap et les projets déjantés, de mon côté, je serais curieux de commencer la série du départ, car j'ai pas trouvé ça horrible.

Plateforme : Tubi

Ogami Shogo est le policier le plus détesté de son département, violent, corrompu et libidineux. il est associé à un jeune enquêteur pour une affaire de disparation liée aux Yakuzas. Ce dernier n'est pas que là pour apprendre de son mentor, il est là aussi pour enquêter sur lui pour s'assurer qu'il ne fait pas partie des Yakuzas.
 

Un bon vieux film hommage aux films de Yakuzas, c'est ce qu'on me promettait avec ce BLOOD OF THE WOLVES et je vais avouer ne pas avoir été déçu du tout! Le film tient sur une personne, l'incroyable Koji Yakusho qui semble né pour jouer ce policier verreux. Il est la colonne vertébrale de ce film bourré de personnages détestables ou qui cachent des choses, mais le sien est de loin le plus intéressant, car malgré tous ses défauts, il semble toujours faire ce qu'il fait pour une bonne intention. L'évolution de son jeune partenaire dans ce monde horrible de crimes et de sang est également super intéressant à voir évoluer. Très solide au niveau dramatique, on se surprend à de plus entrer dans cette histoire hyper sombre. Le film est par contre trop long et a une partie qui avance à pas d'escargots. Malgré tout, c'est un visionnement on ne peut plus recommandable et dérangeant avec quelques bon twists bien placés.

Plateforme : Shudder

Après avoir survécu à une vicieuse attaque dans le cadre de son travail, une jeune orpheline sans le sou, découvre qu'elle est l'héritière d'une vaste maison dans un village reculée. Elle arrive sur place avec son amie, sans dire son identité et découvre peu à peu la vérité sur son héritage, mais surtout, sur le mal qui frappe le village.

Je ne m'attendais pas à grands choses de ce film et je dois dire, on m'a bluffé. Je suis passé de l'indifférence poli à être vachement intéressé à savoir où allait mener ce scénario. J'ai beaucoup aimé la lenteur que ce permet le métrage pour non-seulement bien développer le personnage principal, mais toute l'intrigue. On sait évidemment que quelque chose cloche, mais l'histoire se révèle à nous juste assez rapidement pour garder l'intérêt. Je pense que tout l'intérêt de ce sinistre scénario, n'est pas tant de faire peur, que de frapper dur avec la montée dramatique du métrage. Là-dessus, IMPETIGORE s'avère une très solide entrée, avec une succession terribles de moments déprimants, dans un tout qu'on ne peut pas s'empêcher de regarder quand même. Joko Anwar signe un film somptueux, avec une magnifique photographie et quelques scènes splendides, dont la scène d'explication de la malédiction infligée au village. Son travail sur l'atmosphère est également admirable, que ce soit pour la préparation de l'action ou son climax. Tout est dans le mood, dans l'atmosphère et là-dessus, IMPETIGORE est une pièce de choix!


Plateforme : Shudder

Zack et Woody vont participer à séminaire de Karaté en pleine nature. Conduit par leur gentil grand-père, ils font connaissance avec une famille et une jeune fille nommée Carol. Cette dernière se fait kidnapper par une bande de rednecks voulait l'utiliser comme rançon et ces nos deux jeunes gens plein d'astuce qui vont l'aider à s'en sortir.



Avant la série des Trois ninjas, il y avait LITTLE DRAGONS! Eh oui, un film pour enfants, filmé sans un sous, avec un mauvais équipement pour enregistrer le sous et vraiment pas beaucoup de Karaté. Y'a honnêtement pas mille choses à dire sur ce film, filmé clairement vite fait et sans aucune direction pour les pauvres enfants acteurs qui ont beaucoup trop de responsabilités. On est dans une comédie d'action sans aucun moments forts et outre la bande de rednecks qui surjouent à mort, rien de vraiment plaisant à regarder. Ce film était dans une compilation de films d'arts martiaux, autant vous dire que ça m'a particulièrement déçu de voir le résultat final. Étrange divertissement.


Plateforme : DVD

Trois jeunes gens font la rencontre d'un clown démoniaque, qui les amène dans sa dimension pour leur faire vivre une soirée terrifiante.

Après avoir vu le troisième film, j'ai été assez intéressé pour débuter la franchise du début, avec un premier film fait à l'an 2000. Eh bien, ce film est franchement mauvais. Je ne veux pas être trop dur avec un film à très petit budget. On est vraiment dans la ligne NIGHTMARE ON ELM STREET, tentant de mélanger et comédie. Sauf que le film n'a aucun bon timing et les acteurs sont tout simplement abominables. Angel Vargas joue le méchant clown dans ce qui sera sa seule performance du personnage et je dois dire, il n'arrive pas du tout à la chemise de celui qui le remplacera, mais a un look définitivement plus intimidant. On y va avec un feel très urbain et Gangsta, que je ne m'attendais pas, mais qui était très à la mode à cette époque. Faudra pas compter sur un bon bodycount, parce que les meurtres sont plus soft qu'un téléfilm et certains sont hors-écran. Les effets spéciaux sont terribles et ça passe passablement lentement pour un film aussi court. KILLJOY n'est pas un bon film, c'est même un film franchement pénible que je déconseille.

Plateforme : Tubi

Un officier de la loi tente de venger la mort de son frère. Le jeune fils du défunt par contre tient à l'accompagner dans sa quête et tout se complique encore plus quand une bande d'assassins les prennent pour cibles.



Quand on s'intéresse au films de Kung Fu, on finit souvent par s'y perdre. Les titres se ressemblent, les histoires et les personnages se mêlent parfois dans nos esprits. C'est donc toujours agréable quand un film comme THE MASTER AND THE KID se pointe pour offrir quelque chose qu'on va un peu garder en tête. Malgré des éléments qui rappellent Zatoichi et Lone L'homme dont on ne prononce pas le nom, ce film avec l'ajout de la relation oncle-neveu, gagne en épaisseur dramatique. Les combats sont tous bien faits, pas impressionnants cependant et l'utilisation des câbles dans les combats est intégrée de façon assez maladroite. La résolution narratif ne vous surprendra pas une seconde, mais on fait fait une belle montée jusqu'à un combat final bien convaincant. THE MASTER AND THE KID est un film de Kung Fu tout ce qui a de plus dans la moyenne, mais avec un côté dramatique plus réussi que les autres. Recommandable.

Film Entier

Léah 10 ans, vit dans une grande maison avec une mère distante, une grande soeur qui la bouscule et un père aimant, mais toujours occupé. Elle sent dans ce dur milieu familial, qu'elle peut communiquer avec les morts et chaque soir, une petite fille de son âge avec des ailes d'ange vient la visiter. Ce qui au départ développe une belle amitié, devient de plus en plus inquiétant avec les révélations que Leah reçoit de sa mystérieuse amie de l'au-delà.

Je dois dire d'emblée, faut être quand même généreux pour considérer ce MARTYR'S LANE comme un film d'horreur. Il y a certes un ou deux moments creepy, mais on est davantage dans un drame familial surnaturel. Ce qui ne joue pas en défaveur du film du tout, faut simplement savoir à quoi s'attendre. On a ici un film qui se regarde très bien, mais avec pas beaucoup de surprises au final, même considérant le twist ending qui vient boucler la boucle. Malgré tout, c'est suffisament bien joué et suffisament intéressant dans le développement du scénario pour garder l'intérêt. Mon coup de coeur du film est la petite fille fantôme qui vient visiter le personnage principal chaque soir, flippant entre mignonne et creepy en un ptit instant et qui est vraiment la grande source d'intérêt du film. Les enfants acteurs sont excellents et on vient à développer une pitié pour le personnage principal. Les intentions du film sont donc réussies, ce n'est simplement pas très marquant. Bien touchant.

Plateforme : Shudder

Un prêtre évangéliste escroc et sa femme nymphomane achètent une maison délabrée à Los Angeles pour démarrer leur église et devenir riche. La maison est cependant construite sur une terre démoniaque et rapidement, la femme de notre prêtre fait un accord avec Satan qui change la vocation de l'église à un lieu d'adoration du Démon.

Je dis souvent qu'il n'y a rien de pire qu'une mauvaise comédie. Ajouter l'horreur dans le lot est rarement convaincant, mais ce SPEAK OF THE DEVIL, plus particulièrement sa VF AUX PORTES DE L'ENFER est un des nanars les plus incroyablement débile que j'ai eu la chance de voir. Le doublage est une horreur à la base, mais on a même pas fait l'effort de faire du bruitage dans plein de scènes et d'ajouter une musique d'ambiance. Plein d'éléments sont tellement dégueulasses qu'ils méritent mention : le jeune obèse avec un retard qui sert de comic relief dans le plus grand mauvaise, la scène de la première messe noire avec l'arrivée d'un démon de pacotille qui urine sur l'autel, les travailleurs de construction qui meurt durant tout le film et qui ne sont jamais mentionnés etc. C'est une bouse, mais une bouse désastreuse extrêmement intéressante à voir défiler. Je suis fan.

Film Entier

Une étude de l'appréciation descendante de George Lucas après la deuxième trilogie de Star Wars.

Est-ce qu'un réalisateur a des obligations envers ses fans? Est-ce qu'un créateur se doit de plaire à ceux qui l'apprécient ou peut-il gérer sa création comme bon lui semble. C'est la question que tente avec parfois de la difficulté de répondre dans ce documentaire d'Alexandre O. Phillipe. Je suis on ne peut plus heureux d'avoir attendu à 2023 pour voir ce film, avec le recul de l'oeuvre de Lucas et surtout, SURTOUT, le rachat de Disney qui est en train de traire à mort la franchise. Tout ce que je pense maintenant, c'est que je garanti que les gens préféreraient qu'on retourne en arrière avec la vision de Lucas plutôt que celle d'aujourd'hui. Le film tente de mettre en portrait des gens avec des opinions valables et intéressantes sur le déclin de l'oeuvre de Lucas et va parfois plutôt dans ce que je nommerais du fanatisme dangereux. Ce désire de montrer les différentes faces de la médaille joue un peu sur le rythme du film, mais démontre une belle transparence. Cependant, c'est la qualité de production qui à mon avis est l'élément le plus critiquable du film, Intéressant, mais pas sans failles, c'est un film qui s'apprécie davantage aujourd'hui qu'à l'époque.

Plateforme : Youtube



Dernière édition par Abba le Mar 21 Mar - 16:37, édité 1 fois

Un groupe d'adolescents accro à la technologie se font envoyer dans les bois pour vivre une cure accompagnée de leurs animateurs. Rapidement par contre, tout le monde crève et les responsables sont une repoussante bande de tueurs monstrueux vivant reclus en forêt.

De l'horreur made in Netflix directement de Pologne et c'est fait en grand, puisque comme FEAR STREET, on va faire ça à coups de trois films! Je dois dire ici, que je ne suis pas pressé de voir les autres au contraire de l'autre série. C'est pas mauvais en soi et le film mélange quand même bien l'horreur et l'humour par moments. Je trouve juste qu'on a pris aucun, mais aucun risque ici et il n'y a rien d'original. Sauf que c'est rythmé et c'est parfois assez fun en plus d'être généreux en hémoglobine. Rien cependant ne m'a particulièrement agrippé avec ce film qui connaît ses classiques et semble vraiment vouloir les revivre sous une lentille moderne. Évidemment on laisse plusieurs éléments du scénario dans le mystère pour mousser la suite et pour les amateurs de slashers basiques, c'est un beau bonus, de mon côté je ne suis pas tombé sous le charme.

Plateforme : Netflix

John Triton, leader du band de Hair Metal Triton (Humble hein?), cherche l'endroit parfait pour trouver l'inspiration et pense la trouver dans une ferme bien isolée. Tout le monde arrive, mais ce que les gens ne savent pas, c'est que la ferme est un point central de force sombre et démoniaque.

Parfois la quête de trouver un bon nanar pour s'avérer plutôt difficile. Il faut passer à travers plusieurs navets avant d'en trouver un bon. Je n'avais pas trop d'attentes avec ROCK N ROLL NIGHTMARE et je termine le visionnement avec un avis mitigé. D'un côté, la dernière partie du film est du génie nanar, mais la première flirte avec le navet ennuyeux sans intérêt. Si vous aimez l'atmosphère cheezy des années 80, vous allez assurément y trouver votre compte ici. Que ce soit les costumes, la soundtrack fournit par le groupe vedette du film, les effets en latex continuels, c'est quelque chose pour les yeux et les oreilles! En tête de file pour le film, le personnage principal de John Triton, absolument mourrant! Complètement désintéressé de sa copine qui ne veut que faire des galipettes, il se transforme à la fin du film en présence angélique combattant les forces du mal dans un slip de métal. D'ailleurs, ce dernier passage du film, complètement n'importe quoi nage dans le génie, volontaire ou pas. Très fromagé, beaucoup de nudité, beaucoup d'effets spéciaux, mais aussi beaucoup de temps morts. Sachez le.

Film Entier

Un riche banquier découvre que sa jeune et magnifique femme a disparu. Il reçoit un appel demandant une rançon de 500 000 euros. Accompagné de la police, l'homme suit les instructions du criminel à la lettre. Alors que nous découvrons le malfrat et ce qui s'est passé, le puzzle devient beaucoup plus compliqué, qui a vraiment kidnappé la jeune femme?


Y'a une mollesse cinématographique assez frappante au moment de regarder ce IRIS. Car alors que les compétences de tout le monde me semblent évidente, tant au niveau de la réalisation, scénario et jeu d'acteur, difficile de comprendre pourquoi on se retrouve avec quelque chose d'aussi chiant, mal foutu et décevant. Le style sexy thriller policier montrait énormément de potentiel et sachant que le scénariste est le même à avoir offert le splendide LANTANA, mes attentes étaient hautes. J'ai malheureusement eu l'impression qu'ils ont essayé de faire un film de genre, plutôt que d'essayer de faire un bon film qui entrait dans un genre. Je m'explique, j'ai cette impression qu'ici on a mis le cahier de charges du Sexy Thriller, sans considérer les personnages et leurs motifs, ni la logique de l'histoire. Y'a aussi ces deux policiers, deux incompétents totaux, qui posent les questions les plus confrontantes et débiles lors d'interrogatoires de base dans ce qui s'avère le moment le plus divertissant du film. Il faut souligner aussi le beau travail au niveau de la cinématographie, mais qui se perd quand on a l'impression que le quart des scènes du film ne mène à rien. IRIS ne manque pas d'ambition, mais manque clairement de justesse au niveau de son scénario et s'avère une déception un peu pénible.

PLateforme : Netflix

Chaque six ans, un ancient ordre de combattants de Jiu-Jitsu envoi un champion affronter le représentant d'une race extraterrestre. En cas de défaite du champion humain, la Terre sera envahit par la race combattante. Un homme se réveille avec de l'amnésie, oubliant tout de son passé, mais étant poursuivi par la créature extraterrestre. Il tente de recoller les morceaux, accompagnés d'un commando.

Je suis encore un peu sous le choc de ce JIU-JITSU, un film on ne peut plus débile et sans finesse, qui pourtant a gardé mon attention par son côté sympathique. On tente de mélanger un film d'Arts Martiaux avec quelque chose qui ressemble beaucoup trop à PREDATOR, avec un scénario complètement débilos soupoudré de scènes avec Nicolas Cage qui semble s'amuser beaucoup trop dans son petit rôle. Pour un film à petit budget, les effets spéciaux et la production est franchement pas si mal. En plus, ça passe relativement vite. Bon... Y'a des extraterrestres qui se battent contre des combattants de Jiu Jitsu, c'est débile. Y'a toute cette histoire du personnage principal qui a perdu sa mémoire qui meuble le film pour allonger un scénario un peu trop fin. Y'a Tony Jaa et Frank Grillo qui viennent se commettre dans la chose, sans être vraiment intéressant. C'est disjoint, c'est impossible à prendre au sérieux, mais ça se regarde avec un ptit sourire.

Plateforme : Netflix

Amanda a une peur maladive des gens qui ont des caractéristiques qui sortent de l'ordinaire au niveau physique. Quand elle tombe face à face à un collègue qui vient tout juste de se faire couper un doigt, elle entre dans un tourbillon de folie.

Dès le départ, je dois dire, j'ai été rapidement intéressé par ce FINGERS, qui montre une réalisation vraiment unique dans sa scène d'ouverture, autant creepy qu'absurde. On a pas avec FINGERS un véritable film d'horreur, plus une comédie absurde sur fond d'horreur, qui fonctionne relativement bien. Juan Ortiz, dans seulement son deuxième long métrage, montre une maîtrise impressionnant d'un style de film complexe, car humour et horreur font souvent difficilement bon ménage. La base même scénaristique du film est d'un n'importe quoi impressionnant. Le personnage principal décide d'investiguer pourquoi son collègue, qui la repousse terriblement, perd à chaque semaine un doigt de sa main. Cette quête de vérité est inégale, mais on reste quand même dans la bateau, parce qu'on veut savoir où ça va mener et là dessus, vous n'aurez aucune façon de le savoir. Avec son mood qui flirt avec le surréel et son humour pince-sans-rire, FINGERS est un film qui va diviser et qui n'en a rien à faire, parce qu'il veut offrir une expérience unique tant au niveau du scénario, acting, réalisation etc. Tout le long, on a l'impression que quelque chose ne va pas dans la confection même du film, parce que Ortiz nous éloigne constamment des codes connus du genre quand on pense s'en rapprocher. Je recommande, mais soyez avertis dans quoi vous vous embarquez.

Plateforme : Shudder

Des patriotes Anti-Ching se font infiltrer par l'ennemi et le tout se termine dans un terrible massacre. Lui est un des survivants et décide de dévouer sa vie à l'apprentissage des arts martiaux pour se venger. Trouvant refuge dans un temple Shaolin réputé pour la dûreté de son enseignement, Lui travers les différents défis et chambres, devant une machine à tuer avec ses poings et les armes.

Le problème des films de Kung Fu, c'est qu'il s'en est tellement fait, on s'y perd et la plupart n'ont rien de mémorable. Ce n'est cependant pas sans raisons que THE 36TH CHAMBER OF SHAOLIN est toujours considéré comme un des plus grands films de Kung Fu de tous les temps. C'est non-seulement un film mémorable parce que l'action est bonne, mais le film narratif, l'élément dramatique et la progression de l'histoire en font un de mes films d'action préférés. Parce que si les combats sont absolument magistraux, toute la séquence d'entraînement, parfois assez farfelu, est à mon sens la meilleure partie du film et ce qui lui donne toute sa couleur. Faut le voir ce training complètement monstrueux qui démarre de façon classique pour devenir de plus en plus de la folie pure. Gordon Liu est parfait dans le rôle principal et est parfait dans le rôle d'un jeune impétueux au départ et d'une machine à tuer vers la fin du film. Un film avec lequel j'ai eu un plaisir certain, qui démarre peut-être un peu trop tard, mais qui mérite tout à fait sa réputation.

Une série de petits tremblements de Terre ciblé sur San Andreas fait des terribles dommages sur la ville et les environs, mais la portée limitée des dégâts empêche la population de concevoir la portée du problème. Jack, superviseur d'une compagnie de forage responsable du problème, doit d'un côté sauver sa fille partie en nature avec ses amis et régler le problème des tremblements de Terre qui pourrait, sans intervention, détruire la ville entière.



J'ai toujours laissé de côté les films catastrophes cheap d'après-midi ou les efforts de ASYLUM, mais j'ai quand même tenté ma chance avec ce EARTHQUAKE 10.0. C'était le nanar que je ne savais pas que j'avais de besoin. C'est bourré d'effets par ordinateur absolument terrible, mais aussi de situations complètement connes. La meilleure, le connard et la méchante qui décide tout bonnement de se mettre dans une caverne, excitée par leur survie de la scène précédente et qui se retrouvent tous les deux empalés par un stalactite en plein acte. J'avoue que j'ai reculé la scène devant le génie de la chose. Sinon, rien de bien incroyable niveau scénario et certainement pas niveau acting, avec un Jeffrey Jones en total roue libre durant tout le métrage. On se permet une scène de sauvetage de chien complètement débilos en fin de film qui m'a achevé. Honnêtement, ça me donne le goût de retourner dans le genre.

Plateforme : Tubi

Kylie Bucknell se retrouve en détention forcée par la cour dans sa maison d'enfance. Pour Kylie, la pire torture n'est pas de rester dans la maison, mais de vivre avec sa mère qui l'insupporte au plus haut point. Cette dernière est convaincue que la maison est hantée, quelque chose que Kylie ne prend pas au sérieux, Cependant, la jeune femme entend des chuchotements, du mouvement dans les murs et vit d'étranges situations qui commence à remettre ses idées préconçues en questions.

Les Australiens continuent de m'impressionner niveau cinéma de genre. Ce HOUSEBOUND pour lequel je n'avais aucune, mais aucune attente, s'est révélée un film super amusant, avec non-seulement une bonne histoire, de la bonne tension, mais surtout un humour décapant. Beaucoup d'éléments ressortent bien du film. Par exemple, le setup de la maison qui est merveilleux et l'ambiance générale qui me rappelle certaines comédies d'horreur des années 80. C'est surtout le fait que malgré que ce soit drôle, les scènes de tension sont longues et on ne peut plus efficace. On sent que c'est là où le film a ses scènes fortes et que l'humour est un procédé pour garder notre attention et nous attacher au personnage principal, qui commence de façon assez antipathique. Et on arrive après beaucoup de tension au punch final et c'est non-seulement génial, mais ça donne une tout autre saveur au film pour nous mener à une finale bien satisfaisante. Honnêtement, une très belle surprise.

Le gouvernement démarre subitement un programme où tous les enfants adolescents d'immigrants illégaux sont arrêtés et mis dans des centres pour personnes âgés. Chacun doit faire du temps et redonner à la société pour pouvoir retrouver la liberté, mais tout n'est pas aussi simple.

Complètement tombée dans l'oubli dès sa sortie, ce AMERICAN CARNAGE a été redécouvert dernièrement dû à l'incroyable montée en popularité de Jenna Ortega qui fait partie du film. Pas trop compliqué de savoir pourquoi ce film, qui tourne les coins ronds à la moindre occasion, n'a jamais eu une campagne de publicité conséquente. On semble presque laissé pensé que c'est un film avec un bon budget, mais parfois, on lorgne avec du Troma en termes de qualité de production ou d'utilisation des décors. D'abord, y'a cette base scénaristique qui n'est pas du tout exploitée. L'idée politique derrière le film est intéressante, mais on se retrouve avec simplement un film d'horreur dans une maison pour personnages âgés alors que le scénario promet plus. Y'a un punch dans tout ça, que j'avais vu venir assez rapidement et qui n'ajoute rien, mais rien au film qui boucle plein de bouts d'idées de scénario dans un gênant dernier 15 minutes. Les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais y'a vraiment pas grands choses sur lesquels travailler avec des personnages, plus énervants qu'intéressants la plupart du temps. Y'a des belles couleurs par contre, qui donne un côté pulp à la production et ça se regarde quand même bien, mais ce film veut être bien des choses et se retrouve à être finalement pas grands choses.

Achille, un beau jeune homme d'une famille privilégiée est victime d'un assaut à Paris. Traumatisé par l'évènement, il est envoyé chez sa tante Brigitte sur le bord de la mer pour se reconstruire. Sur place, il rencontre Brian, un jeune père de famille en colère contre tout ce qui le touche. C'est cette fascination qu'Achille découvrira sa vraie nature.

Quoi de mieux qu'un petit thriller français, trouvé dans une obscure application gratuite pour égayer une après-midi pluvieuse? Ce VERSUS n'est certainement pas très mémorable, mais si vous cherchez un thriller avec un rythme et un scénario différent du genre usuel, vous y trouverez peut-être votre compte. On se demande vraiment pendant une heure où ça s'en va comme film pour finalement se retrouver dans presque un autre genre complètement dans le dernier quinze minutes. Au final, c'est pas long et ça se regarde. C'est peut-être un poil trop prétentieux pour que c'est au final, mais VERSUS a au moins le mérite d'essayer quelque chose. C'est pas mal fait, la photographie est splendide et le scénario nous laisse faire nos propres conclusions.

Plateforme : Tubi

Dans une monde dévasté, deux mercenaires nomades aident une bande de gitans, attaquée par un gang sanguinaires.

Je suis toujours partant pour un post-nuke et encore plus partant pour la période italienne qui copiait Mad Max. Ce NEW BARBARIANS est un nanar imparfait, mais très très sympathique qui excuse un rythme trop lent, par quelques scènes absolument splendides de ringardise. Parce que l'hommage au film de George Miller tourne rapidement à la parodie probablement involontaire. Les costumes sont débiles, les effets spéciaux sont risibles et le film se passe 75% dans un vieux pit de sable. Et je ne sais pas d'où ça sort, mais nos méchants semblent être une bande d'étranges guerriers homosexuels quand dans une très très étrange et psychotronique scène, le héros semble se faire violer par le grand méchant avec chaque coup de bassin qui est accompagné d'un son de laser. Au final, c'est tellement con et tellement gros, je ne peux pas avoir un petit soft spot pour ce film, si sympathique, qui essaye d'en faire beaucoup avec très peu.    

C'est l'Halloween et dans une Cantina Mexicaine, trois maniaques prennent le personnel en otages dans le but de les dévorer un par un.

Comédie d'horreur, pas mal ce que je trouve le plus casse-gueule dans mes préférences de films et je dois dire, ce GRAVY s'en tire vraiment pas si mal. Est-ce que c'est vraiment drôle? Pas tant, mais disons que c'est sympathique en plus d'être terriblement vicieux. C'est peut-être par contre un peu poussé pour un long métrage et probablement que 20 minutes de moins aurait sérieusement aidé le film. On joue plus sur l'étrange que l'horreur, mais c'est assez bien joué et énergique pour qu'on embarque un peu dans la chose. Difficile par contre de prendre nos méchants au sérieux, parce qu'ils sont des tueurs qui n'ont jamais, mais jamais l'air menaçant, ce qui n'aide pas à l'immersion. Chapeau par contre a la dame habillée en Cat Woman, ce costume était merveilleusement moulant! Pour les amateurs de gore, y'en a quand même pour son argent, mais je pense qu'il faut s'embarquer dans la chose, sans attentes et se laisser transporter. Un film sympathique donc, très oubliable, mais qui tente quelque chose qui prend presque.

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Mary Gibson quitte son école privée pour aller en ville retrouver sa soeur disparue. Elle rencontre le conjoint de sa soeur et un psychiatre qui semble la connaître. En enquêtant, elle apprend que sa soeur fait partie d'un culte sataniste et qu'eux aussi la cherche. C'est maintenant de savoir qui pourra la retrouver en premier.

L'excellente réputation de ce SEVENTH VICTIM est tout à fait mérité. Malgré son âge avancé, c'est un film qui tient étonnament bien la route aujourd'hui. Ce qui marque le plus, c'est l'impressionnant travail au niveau de l'atmosphère qui accompagne le récit. Ce récit, qui très lentement se dessine, est remplit de twists et de révélations et ce malgré une exécution modeste et sans véritable artifice outre qu'une maîtrise dramatique. Malgré que c'est peut-être un brin trop lent par moments, le dernier 15 minutes est plus que satisfaisant. L'élément très intéressant du film est le traitement du suicide, un thème flottant autour du film et qui devait déjà être extrêmement tabou à l'époque. C'est aussi un film avec un look absolument splendide et techniquement magnifique. Pour un fan des oldies, celui-là est un arrêt obligatoire.

Quand une épidémie zombiesque démarre, Aidan trouve le moyen de se barricader dans son appartement en villes. Son building cependant, est infesté de zombies, mais ce qui semble le plus l'affecter, est le fait de ne plus voir aucun humain et penser qu'il est maintenant seul au monde.

Apparemment, ce film serait un remake ou copie, d'un film Coréen, d'un film français et on a même cité l'excellent RAMMBOCK dans la liste. Honnêtement, ce film n'a rien à avoir avec le film Allemand outre le fait que l'action se passe dans un appartement, je pense que les gens ont le plagiat un peu facile. Je n'avais de mon côté aucune attente et j'ai terminé ce film qui n'offre aucune surprise, mais qui au moins le mérite de ne pas être ennuyant et d'être bien intense par moments. L'aspect humain du film et la lourdeur de la solitude est exploré de façon correcte, mais c'est clairement les scènes avec les zombies qui sont le plus efficaces, surtout les scènes où les zombies tentent d'entrer dans l'appartement par la porte et même la ventilation! L'histoire prend une étrange tournure quand le personnage de Donald Sutherland, excellent comme toujours, se joint à l'histoire et la fin de ce chapitre est cependant un vrai secret de polichinelle. Aussi, je me questionne sur l'agilité surprenante de certains zombies, qui sont capables de facilement escalader des buildings comme si de rien était, à se demander comment le personnage principal a vraiment pu survivre. Tyler Posey fait un bon travail dans le rôle principal, étant dans toutes les scènes du film. Rien de nouveau à l'horizon, mais pas un mauvais film de mangeurs de cervelles.

Plateforme : Netflix