Topic des films obscurs

Nico Geraldi est un flic infiltré avec son style peu orthodoxe (J'adore écrire cette phrase pour tous les films policiers). Alors que les vols de pickpocket sont en forte hausse, Nico tente de trouver la source de tous ces crimes. Sauf que voilà, la personne responsable a la couverture parfaite qui empêche Nico de faire l'arrestation, sauf qu'il aura probablement besoin de sortir de la loi pour mettre la main dessus.

Le film policier Italien m'a échappé jusqu'à présent, c'était une belle occasion de m'y relancer et je dois dire, un beau petit plaisir que j'ai eu ici! C'est d'un côté un film avec beaucoup de scènes d'action et de l'autre, un film avec plusieurs scènes légères et comiques. Le tout est transporté par Tomas Millan, en policier avec une tuque ridicule et qui ne semble rien prendre au sérieux. Il est à la fois extrêmement cool dans son attitude durant tout le film, mais également très convaincant quand il est dégourdi. Ajoutez en plus un Jack Palance, merveilleusement détestable dans un rôle de vilain, les bases sont là pour un film efficace. Je pense malgré tout que dans cet emballage, THE COP IN BLUE JEANS manque de scènes fortes et de moments vraiment marquants. On est vraiment dans une situation où tous les ingrédients sont là, mais la mayonnaise ne prend jamais autant qu'on le voudrait. C'est malgré tout super agréable et le film a eu son lot de suites, officiels et non-officielles.

Istanbul est victime d'une terrible vague de crimes. El Santo et Captain America sont appelés pour régler la situation.

Quand on pense qu'on a tout vu dans le Rip-Off, 2 DEV ADAM est assurément dans ce qui touche le plus limite dans le lot. Parce que le film ne tente pas d'être une copie de quelque chose qui existe comme le TURKISH STAR WARS ou STAR TREK, non le film ne fait que voler des éléments et construit quelque chose autour. On se décolle donc d'un potentiel pastiche, on est simplement dans le vol de propriété intellectuelle. La seul élément un tant soit peu original est que la personne avec le costume de Spider-Man est un méchant. Et d'ailleurs, il est sacrément méchant, peut-être le plus grand méchant de l'histoire des méchants. Il met la tête d'une femme dans un hélice de bateau, laisse son sbire se faire manger par des rats et tout ça se passe accompagné d'un long très long rire diabolique à chaque fois. L'histoire est très difficile à suivre et je vais avouer que j'ai abandonné assez rapidement, parce que rien ne fait de sens. Tout mène au combat final le plus long et je dois dire, hilarant que j'ai pu voir depuis longtemps. Parce que CHAQUE FOIS que le méchant meurt, UN AUTRE HOMME ARAIGNÉ apparaît! Ce processus qui devrait être un punch de fin de film est utilisé une dizaine de fois durant le quinze minutes interminables du combat final. L'incompétence générale de la mise en boîte est véritablement à souligner et vous avez ici un hit certain pour une soirée nanarde entre amis.

Plateforme : Youtube

Une mère fermière célibataire et sans le sous doit faire face à un échec supplémentaire quand son élevage de sauterelle s'avère financièrement désastreux. Elle découvre cependant par accident que le sang les amène à se reproduire plus rapidement, augmentant grandement sa production, mais à quel coût?

Il y a quelques années, quand Netflix a augmenté sa portée de production et donnait l'opportunité à des maisons de production de vendre leur film à la plateforme, les créateurs devaient respecter un plan simple. Des films : d'action, des suspense, science-fiction et horreur. On a pu voir depuis des années, une plétore de films Netflix de genre, mais dont le genre est une simple excuse pour faire des films qui entrent à peine dans le genre. LA NUÉE m'apparaît un exemple parfait d'un réalisateur qui voulait faire un drame, mais qui devait utiliser l'horreur pour vendre son film. Au final, à part se sentir flouée en tant que spectateur, j'ignore qui profite d'un film de la sorte. C'est pas impressionnant, c'est même très ennuyant avec scène après scène après scène de conflits familiaux et aucun horreur et je dis aucun horreur à part PEUT-ÊTRE le dernier 15 minutes si vous êtes généreux. Le film prend une tournure assez unique, puisque le personnage principal féminin nourrit elle-même les sauterelles de son sang et ne tue pas des gens pour les donners à ses sauterelles, ça aurait probablement été plus intéressant cependant. La fin du film est également ultra décevante par rapport aux attentes que l'on a du métrage, parce qu'on aurait bien aimé voir les sauterelles bouffer 2 ou 3 personnes, mais tout est toujours hors scène on dirait. Je n'ai pas eu ce que je voulais voir et j'en suis très déçu.

Samantha hérite du Tikki Hotel que possédait son père décédé. Elle rénove le bâtiment, mais est incapable d'amener des clients. Après que des amis aient organisé une fête qui a perdu le contrôle, ils voient le potentiel d'un Bikini Hôtel où tous les employés sont en maillots suggestifs. L'hôtel concurrent au bout de la rue voit le succès du Bikini Hotel et veut à tout prix les éliminer pour détruire l'hôtel et en faire un stationnement. Une compétition sera donc mise sur pieds avec le gagnant remportant l'hôtel de l'autre.


Ohlala, pourquoi je me suis aventuré là. On est peut-être dans la comédie la plus lourde, immature et sans aucun bon gags des années 90. Le film dure près de 90 minutes avec une base scénaristique qui aurait de la difficulté à remplir un vidéoclip. Il y a d'ailleurs beaucoup, mais beaucoup de montages en accéléré dans diverses situations pour allonger le métrage le plus possible. C'est juste un désastre, avec des performances aussi gênantes que la confection du film. Chapeau d'ailleurs au deux amis du personnage principaux, des débilos habillés on ne peut plus 1995 et qui surjouent chacune de leurs scènes comme si leur vie en dépendait. Y'a beaucoup de femmes en petites tenues et on m'a dit que la version censurée les avait sans le bikini, mais je ne pense pas que des boobs rendraient la chose nécessairement plus regardables, parce que les séquelles sur mon cerveau ne partiront probablement jamais. Tellement mauvais cependant, que ça a un certain charme que je souhaite garder en souvenir.

Plateforme : Youtube

Un avocat arrive dans un village reclus pour faire la gestion de l'immobilier d'un riche homme récemment décédé. Sa veuve lui apprend que son mari pouvait contrôler les esprits des victimes de la peste et que son esprit est actif en ce moment. Rapidement ensuite, des gens meurt de façons mystérieuses dans le village.

Y'a un petit côté rassurant de se replonger dans un film d'horreur gothique mettant en scène Barbara Steele. Ce TERROR CREATURES FROM THE GRAVE n'a rien de mémorable et est même assez chiant par moments, mais le travail au niveau de l'atmosphère demeure très louable. Le budget semble vraiment bas ici et même le château et les décors ne sont pas si impressionnants si on s'y attarde, mais les acteurs, la musique et la réalisation sauve un peu le jeu, mais on comprend vite qu'on est dans un sous-film gothique et pas un joyau du genre. Le mystère sur le tueur demeure pas mal intéressant même si oui, c'est juste trop long. Pas aussi bon que le titre malheureusement.

Dans la ville de Half Bay Moon en Californie, les oiseaux attaquent les humains pour les punir des dommages qu'ils ont fait à la Terre. Alors que personne ne semble en sécurité, quelques survivants cherchent à quitter la ville pour trouver un lieu sûr.

Holy shit, on m'avait dit que c'était mauvais, mais god damn, celui-là doit bien remporter le gâteau de noce du film le plus tristement fait de l'histoire. James Nguyen en était à son troisième film autofinancé et a décidé de donner toute la gomme en faisant un film d'horreur à saveur écologiste avec des méchants oiseaux. Pour se faire, il a eu l'idée de faire tous ses oiseaux par ordinateur et mon Dieu, le résultat est tout simplement abominable de ringardise. Des pauvres acteurs qui font semblant de souffrir alors qu'on ajoute des oiseaux autour d'eux, chacun avec la même animation, on a l'impression de voir un projet d'enfant qui vient de découvrir Photoshop. C'est également d'un ennui assez impressionnant, avec des scènes qui s'étirent inutilement et des dialogues pauvres et sans but dans la totalité du film. Les acteurs sont épouvantables avec en tête de fil, le personnage principal, qui ne peut même pas marcher correctement dans ses scènes. D'un amateurisme ahurissant, vous allez assurément trouver ça drôle le temps de 20 minutes avant de vouloir tout éteindre ensuite.¸

En plein début de Deuxième Guerre Mondiale pour la Japon, la secte du Temple d'Hadès capture les enfants de leurs ennemis pour les entraîner comme tueur pour l'Empereur. Vajra,entraîné par la secte qui a également tué son frère, s'enfuit de la Chine et revient au Temple avec un désir de vengeance contre tous les champions du Culte.

Voilà un film qui ne tient que sur une chose et une seule, la qualité des scènes d'action. Étonnament, c'est assez pour faire de WRATH OF VAJRA un film tout à fait regardable, généreux et qui trouve une bonne façon de cacher ses faiblesses. Parce que ce n'est pas le scénario qui va vous convaincre ici, je cherche encore à bien le comprendre pour être honnête. Y'a ÉNORMÉMENT de personnages et je pense que j'en ai mélangé plusieurs entre-eux durant le film et je veux mentionner que ce n'est pas un commentaire raciste sur les asiatiques, puisque c'est surtout entre les personnages occidentaux que je me suis mélangé. Les scènes d'action sont superbes, longues et travaillés, avec certains personnages colorés qui permettent d'avoir une belle diversitée. Le meilleur combat du film m'apparaît celui entre Vajra et Crazy Monkey qui est complètement dément, mais tous les combats valent le détour. Un bon film d'action oubliable.

Ator et son frère sont séparés à l'enfance par la terrible sorcière Phaedra. 18 ans plus tard, Phaedra prend le contrôle du royaume avec un chevalier masqué et indestructible à ses côtés. La Princesse Jana évite l'attaque du chevalier et est secouru par Ator, qui compte bien se venger contre la sorcière.

Pompant sans vergogne Conan, ce Ator s'avère un nanar bien fromagé, seulement ralenti par un sérieux problème de rythme qui vient balancer l'expérience, entre le génie de quelques horribles séquences et certaines scènes interminables et ennuyeuses. On a ici le troisième film d'une série que je n'ai pas vu, sauf celui-là évidemment et on a Alfonso Brescia aux commandes qui y va d'un film complètement sérieux, mais qui n'a pas les moyens de l'être. Les combats sont ridiculeusement chorégraphiés et rendent le film, presque collé à de l'amateurisme. Y'a quelques bonnes idées dans le scénario ici et là et j'apprécie la place importante des femmes dans l'histoire, par contre, beaucoup trop d'éléments et d'idées d'effets spéciaux sont simplement copiés de d'autres films du genre fantastique.  Au final, rigolo, mais long.

Un terrifiant cerveau de l'espace mène ses minions sur Terre, propageant du même coup des maladies dans le but de contrôler la planète. Starman, superhéros intergalactique, a la tâche de stopper la menace.

Je ne connaissais pas les Seriel de Starman avant ce téléfilm, mais je dois dire, je suis officiellement intrigué! C'est pas très bon, mais y'a quand même assez de folie et de costumes débiles pour me garder attentif jusqu'à la fin! Étrange que pour un serial, il y est autant de points scénaristiques qui se retrouvent mis de côté et non-expliqués au profit de scènes d'action quand même longues et bourré d'effets spéciaux un peu primaires. Le personnage de Starman est plutôt sans intérêt, parce qu'il est simplement trop fort et semble avoir tous les pouvoirs, mais j'imagine que pour un enfant, il était the shit! Un peu long, mais avec quelques scènes fortes, faut le voir pour le croire.

La jeune Adèle déménage chez sa tante Dora et est engagée pour s'occuper d'elle. Elle rencontre cependant Beth, qui la séduit rapidement et l'amène à faire des choses moralement discutables. Beth cache cependant quelque chose et Adèle entre dans un enfer psychologique à essayer de plaire à celle qui semble la contrôler.

Ça me rappelle beaucoup de films du genre qui étaient beaucoup plus populaires dans les années 70 ou 80 comme LET'S SCARE JESSICA TO DEATH. On a ici un film bien lent, mais bien joué et bien réalisé, qui développe un puissant personnage principal qui se fait embarquer dans un enfer total. La plus grande vedette de ce film n'est pas un acteur, mais la maison où se passe la majorité de l'action, aussi creepy qu'imposante.  Je trouve personnellement que le film gagne de sa lenteur, par contre j'aurais aimé que ça gagne en intensité au lieu de se terminer de façon un peu flat. Très dommage d'ailleurs, parce qu'on se serait attendu à quelque chose d'un peu plus garni après autant de travail pour nous présenter les deux personnages principaux. A.D. Calvo offre cependant un film vraiment fascinant, même si imparfait, dommage qu'il n'est rien fait depuis.


Plateforme : Shudder

Rosie, une adolescente en deuil de sa soeur qui s'est suicidée. Elle est cependant convaincue d'avoir trouvé celui qui a intimididée sa soeur en ligne pour l'amener jusqu'au point de non-retour. Alors que la police ne veut rien faire, Rosie kidnappe l'homme et le garde dans le garage familial alors que sa mère est en vacances.

Ça commence comme la chose la moins originale du monde, les films d'horreur basés sur le monde en ligne sont beaucoup trop nombreux dans le moment et j'ai eu peur, peur de m'en taper un autre mauvais. Finalement, je pense que j'ai préférée l'aspect dramatique avec les problèmes moraux du personnage principal, que tout l'aspect torture du film. En fait, le film tangue souvent vers des genres, mais à chaque fois, se rattache au drame et ne va jamais trop loin, ce qui en déplaira probablement plus d'un. L'histoire avance lentement, dans l'action mais aussi les révélations qui ne viennent pas facilement ni clairement. L'élément le plus intéressant du film est que Rosie n'a aucune véritable preuve que l'homme qu'elle a kidnappé est bien l'intimidateur, mais elle a absolument besoin d'une certaine vengeance. Une allégorie qui ressemble pas mal à ce que nous vivons en ce moment et qui honnêtement, m'a fait froid dans le dos. La fin a déçu beaucoup de gens, parce qu'elle ne conclut rien, mais je pense que c'est tout le contraire. Je pense que #Like tente de nous faire comprendre que d'atteindre le bout de quelque chose dans un univers en ligne est impossible et comme le personnage de Rosie le comprend, le responsable de sa soeur peut-être absolument n'importe qui, comme elle qui a failli devenir une bourreau. L'emballage n'est pas parfait, mais le message du film est on ne peut plus intéressant.

En 1979, 42 patients de l'hôpital psychiatrique de Gonjiam ce sont enlevés la vie et la directrice de l'établissement n'a jamais été retrouvée. Une bande de jeunes chasseurs de fantômes d'Internet compte bien passer une nuit dans l'hôpital avec un live mémorable, pour toutes les mauvaises raisons.

J'ai souvent partagé mon avis sur le style film footage, que j'aime beaucoup, quand il amène quelque chose au film et que ce n'est pas une façon de cacher un budget peau de couille. À mon avis, sans être un excellent film, ce GONJIAM : HAUNTED ASYLUM remplit toutes les cases d'un film de qualité et utilisant habilement le found footage ou plutôt ici, le live footage pour améliorer l'expérience horrifique qu'aurait été un film conventionnel. Il n'y a aucune surprise dans le résultat de la chose : les jeunes vont vivre une série d'expériences devenant de plus en plus intenses et je dois dire, de plus en plus effrayantes, avec un excellent, mais alors excellent 30 minutes pour clôturer le film. C'est le début, qui prend peut-être trop son temps qui va peut-être mal démarrer la chose pour certains. Cependant, quand ça commence à être tendu, c'est étonnament prenant et bien mis en scène. Oui la caméra bouge beaucoup, mais l'action est claire et les révélations bien préparées. Je ne vais pas spoiler les choses effrayantes qui arrivent surtout vers la fin du film, mais ce sont des scènes qui se construisent lentement et s'avère assez flippantes. Film ou pas film, je ne passerais pas une nuit dans ce bâtiment, je vous l'assure!

Dans un monde dévasté, un vétéran soldat blessé, maintenant confiné en chaise roulante accepte d'être un cobaye pour être placé dans un puissant corps cibernétique qui lui ramène ses jambes. Par contre, la compagnie qui gère le prototype commande son esprit et se serve de lui pour tuer des gens à son insu.

Même pas besoin de vous dire quel film est pompé avec ce PROTOTYPE, tout est beaucoup très évident. La seule chose qui peut sauver ce genre de films, c'est de l'inventivité, de la folie ou une réalisation rigoureuse, eh bien ce film n'a absolument rien de tout ça. Mais quand on parle d'un film qui ne démarre JAMAIIISS c'est un excellent exemple. On a l'impression que dans la première heure, on ne fait qu'installer une action inintéressante et des personnages sans intérêts. C'est long, vraiment long et on ne veut que voir le robot, qui n'apparaît vraiment que dans le dernier vingt minutes du film et ne fait vraiment pas grands choses. À travers  toutes ses longueurs, on se dit que peut-être il y avait un potentiel de bon film ici, mais l'exécution est terrible et le script n'a rien à offrir. À éviter.

Jake et sa famille de Redneck ont une ferraillerie qui est aussi à temps partiel un lieu de marché noir pour des acheteurs d'organes. Tous les pauvres gens qui passent par là se retrouvent tous du profit potentiel. Sauf que voilà, une famille arrive et la jeune fille handicapée qui ne peut pas marcher est trop fûté pour se faire attraper.

Si ChatGPT devait faire un film qui résumerait tous les films de Tobe Hooper, on aurait droit à BLOOD SALVAGE. Le résultat est loin d'être dégoûtant, BLOOD SALVAGE s'avère un slasher dynamique avec quelques éléments rigolos et juste assez de gore pour donner une certaine satisfaction aux spectateurs. Malgré les limites du budget apparentes, le film est amusant et se défend bien niveau tension. On dira merci à une utilisation très judicieuse du décor de la feraille et aussi de cet étrange cabane où se ramasse tous les gens qui se font voler leurs organes et parfois, leur sanité! On salue au passage une histoire hyper sordide qui n'a pas peur de faire mal de malmener les personnages principaux, on aurait peut-être juste aimé une histoire moins prévisible. Malgré tout, étrangement divertissant.  

Charly se prépare à recevoir chez elle sa copine, avec qui elle a vécu un froid. Cependant, alors que cette dernière se fait attendre, Charly entend des voix et a d'étranges hallucinations, qui ne semblent qu'empirer.

Logiquement, y'a eu une plétore de films sur l'isolation qui ont vu le jour pendant la pandémie. C'était le sujet le plus terrifiant de l'humanité durant cette courte époque. ALONE WITH YOU y va dans la plus grande simplicité, en limitant l'action à un seul personnage sur place. Rapidement, le film part en sucette et on se doute bien qu'on est beaucoup plus dans un rêve, que dans la réalité. AU niveau de l'atmosphère, il y a du beau travail qui est fait avec ce film et avec un budget bien modeste. L'appartement est non-seulement serré, mais il évolue avec la descente aux enfers du personnage principal. La question n'est pas de se demander si ce que nous voyons est vrai ou non, mais plutôt où est Charly dans le processus de sa folie. ALONE WITH YOU monte en progression constamment et s'avère un sympathique visionnement, mais le manque d'originalité de la chose fait un peu mal. Un bon petit film malgré tout.

La famille Cates enménage dans une nouvelle maison dont ils viennent d'hériter, celle de l'ancien acteur Tyler Walker qui a terminé sa vie et celle de celle qu'il aimait dans une tragique histoire. Sauf que voilà, la maison est un refuge pour des punks qui ne veulent pas quitter la maison. Alors que les Cates vivent déjà des moments difficiles, la présence de Tyler Walker se fait sentir dans la maison.

En voilà un bien sympathique, parce que si TWICE DEAD n'a rien pour être un film mémorable, il a un scénario juste assez original pour se démarquer de la chaudrée de films d'horreur de l'époque. Le mix entre les punks et le fantôme permet au film de toujours avoir quelque chose pour faire avancer l'histoire. Entre le Ghost Flick et le film de légitime défense urbaine, TWICE DEAD n'excelle pas, mais ne perd pas de temps. Les morts s'accumulent bien vers la fin et on prend un plaisir certain à voir le lot de zinzins se faire lentement éliminer dans des morts absurdes, dont une mémorable scène de sexe. Clairement, on a bien travaillé ici pour cacher la faiblesse du budget en prenant juste assez de temps pour dévelloper les personnages. TWICE DEAD est un film amusant, qui joue bien ses cartes.

Dans le monde de Mataram, deux frères jumeaux, Batara et Mega, sont choisis par une princesse pour protéger le Temple de l'eau, qui contiendrait une arme d'une puissance inimaginable.

Que dire? J'ai rarement vu quelque chose d'aussi simple dans la confection, mais d'aussi bordélique dans le scénario et l'exécution. D'abord, pour 2002, l'animation de ce film est épouvantable. L'animation de HE-MAN était de meilleure qualité et en plus, beaucoup d'effets sonores sont simplement absents du film, rendant plusieurs séquences encore plus risibles que les dialogues. Pour 45 minutes, il y a beaucoup de personnages et surtout, beaucoup trop de personnages identiques. Je pensais qu'il y avait un seul personnage féminin et en lisant plus sur le film, il doit y en avoir 3 ou 4, ce que je n'ai jamais pigé. BEAUTY AND WARRIOR est dans le plus bas de gamme possible pour un film d'animation, mais dans ce festival de médiocrité, un certain plaisir nanar s'est développé.

1960, un pilote de l'air se fait emprisonner en plein vol dans un vortex temporel qui l'amène en 2024! Il se retrouve dans une société avancée, mais où tous les hommes sont stériles et où il se retrouve à être suspecté d'être un espion.

Avec la fin de l'année qui approche, pourquoi pas voir un film qui nous prépare à l'année 2024! J'aime quand même bien le travail de Edgar G. Ulmer qui a fait une carrière de faire des films pas trop mauvais avec zéro budget. Ce BEYOND THE TIME BARRIER est on ne peut plus criant du champion de cette catégorie. Parce que outre 1 ou 2 décors et des costumes, y'a pas grands choses outre qu'un scénario quand même intéressant par moments. C'est juste que le film n'a pas les moyens de ses ambitions et que tout devient un peu long assez rapidement. Outre quelques beaux décors tout triangulaire, pas grands choses à se mettre sous la dent. Honnêtement, c'est juste ordinaire, mais si vous aimez les films de science-fiction de cette époque, peut-être y trouverez vous votre compte. Je pense de mon côté que Ulmer a fait beaucoup mieux.

Saviez-vous que des géants peuplaient la Terre à une époque? Voilà la ''liste'' des preuves.

Faut vraiment que je fasse un nouvel examen de la vue, parce que rapidement je pensais que ça allait être un documentaire sur les dinosaures sans bien regarder l'affiche du film sur youtube (C'est gratuit au passage). Eh bien non, c'est à la limite du documentaire, parce qu'on est vraiment en train de déformer des faits et affirmer des choses avec très peu de véritables pièces justificatives. C'est indigne des documentaires d'extraterrestres sur les chaînes spécialisés et tout semble se baser sur un gros squelette, que l'On va voir beaucoup trop de fois pendant le film. Sinon, ce sont des affirmations sur des dessins cheaps ou quelques phrases d'articles qui disent qu'un gros squelette a été trouvé, difficile avec tout ça, de se dire qu'une race d'hommes géants nous a dominés à une époque. Pourquoi aussi le gouvernement voudrait nous cacher ce fait? Une film de conspi, pour les conspis, avec absolument AUCUN ÊTRE HUMAIN ou spécialistes ne venant parler de la situation. On est loin de Leonard Nimoy, une honte.



Dernière édition par Abba le Lun 29 Avr - 3:58, édité 1 fois

Jimmy déménage dans la maison de ses parents biologiques avec sa petite amie et son meilleur pote. En lisant d'intriguant vieux documents dans la maison, il décide de déterrer son grand-père pour trouver dans sa tombe un important artefact. Il trouve effectivement la chose, mais réveille du même coup son grand-père! À partir de ce moment, des forces de différentes dimensions viennent dans le manoir et prennent l'artefact, causant la détérioration de l'état du grand-père. Jimmy décide de sauver ce qui lui reste de famille et de traverser les dimensions pour retrouver l'objet.

Alors que le premier HOUSE était un film d'horreur avec de la comédie, on retourne les choses pour offrir une comédie avec un peu d'horreur et un peu d'aventure. Je pense que ça rend ce deuxième film beaucoup plus sympathique et même si c'est pas toujours drôle, y'a une belle énergie qui nous mène à rester intéressé à la chose. C'est encore une fois la qualité de production et des effets qui se démarquent le plus dans un film qui cette fois va encore plus loin dans la folie. J'adore de mon côté le personnage du grand-père zombie qui est on ne peut plus heureux de vivre à l'époque moderne. Mais c'est définitivement le personnage de Bill L'Électricien, qui a l'air d'en savoir beaucoup plus qu'il n'en dit qui vole la vedette. Rythmé, inspiré et pas ennuyant, HOUSE II ne touche malheureusement plus à l'horreur, mais a offert quelque chose de bien sympathique.

Deux agents du FBI se rendent dans un village isolé dans le désert pour interroger trois survivants d'une attaque de serial killers sur lesquels ils enquêtent. Chacun est isolé dans une pèce et chacun donne sa version de ce qui s'est passé, élucidant lentement le mystère.

Deux types de personnes semblent réagir à SURVEILLANCE, ceux qui crient au génie, au film sans concession et fait avec habileté et d'autres crient que c'est une merde totale déprimante sans aucun élément positif valable. Je me situe comme beaucoup trop souvent au beau milieu de la discussion. J'aime aimé SURVEILLANCE, j'ai aimé les risques que le film a prie et beaucoup de tournures du scénario, mais j'ai trouvé que le film se complaisait beaucoup trop dans les scènes de tortures psychologiques et de tension, qui en viennent à perdre beaucoup d'intérêt. Tout le monde semble un peu une merde et évidemment, c'était voulu, mais ça ne fait pas un film tant engageant quand on veut que tout le monde crève pour qu'on en finisse. Y'a un habile twist dans la dernière partie du film, bien mené quand même. Je suis donc mi-figue mi-raisin, j'aime l'emballage mais pas tant le coeur de ce film. Jennifer Lynch clairement a été capable avec un très petit budget de faire un film qui choque et qui amène au débat, encore aujourd'hui, chapeau!

Des démons rockeurs vont de ville en ville, possédant la jeunesse pour les transformer en démons et autres créatures démoniaques.


Ça c'est toute une tranche de bis. Pas trop subtil dans le propos, mais tellement amusante dans l'exécution. C'est bourré de créatures en latex et de scènes complètement débiles qui viennent définitivement faire de ce BLACK ROSES, un nanar de choix des années 80. La musique rock, ultra glamour à la Skid Row, est honnêtement pas dégueu, mais c'est de voir les prosthétiques envahir les nombreuses performances durant le film qui volent la vedette. L'hilarité ne pourrait pas être plus franche, avec plein d'adolescents détestables, qui deviennent de plus en plus détestables et surtout, quelques meurtres débilos dont un mémorable par un speaker! Pas le choix d'applaudir des moments de la sorte qui montrent que BLACK ROSES a vraiment essayé quelque chose et même si le résultat pue le cheap et a mal vieillit, c'est un peu tout l'intérêt du film en 2023. Il s'en fait plus des films comme ça et ça n'a pas le choix de me rendre nostalgique qu'une époque que je n'ai même pas pu connaître.

En pleine Louisiane, une bande de touristes font une tournée d'un Bayou hanté qui contiendrait le fantôme de Victor Crawley, tué par son père à coup de hachettes. Le bateau coule et évidemment, le fantôme n'en est pas un, Victor Crawley et vivant et il est prêt à tuer tout ce qu'il rencontre.

Au début des années 2000, le slasher a été tellement trop utilisé que le genre était en plein déroute. L'influence de SCREAM avait fait son temps et de nouveaux films, plus sérieux ont repris le flambeau avec + ou - de succès. HATCHET entre dans un certain mix, puisqu'il est d'un côté un hommage total au Slasher des années 80, mais entre beaucoup plus dans la comédie que la moyenne. Ce ton donne plus au film des allures de pastiche, mais on voit clairement un amour du genre qui se dessine à travers cette farce. Par exemple, les meurtres sont absolument incroyables, sans aucun CGI et avec clairement un désir d'en mettre plein la vue. Mon problème, c'est que je pense que HATCHET aurait gagné à être plus sérieux, parce que parfois, c'était juste trop silly. La créature/mutant/ on sait pas trop c'est quoi a un sacré look avec en bonus, Kane Hodder sous les prosthétiques! Honnêtement, c'était le fun et j'ai bien aimé, maintenant je dois voir les autres films de la série!

Fossil Ridge au Texas, les expériences du Dr. Crane ont mené à la création d'une petite armée de dinosaures. Quand ils s'échappent, les résidents de la petite ville se retrouvent être des repas de choix pour une bande de dinosaures affamés.

Je sais pas pourquoi, je suis toujours preneur pour un film de dinosaures, bon ou mauvais. Bravo à ce DINOSAUR EXPERIMENT qui maintenant va me faire douter de mes envies. Parce que malgré une ou deux séquences où j'applaudis l'audace de filmer une telle chose, ce film est pas drôle et définitivement pas intéressant une seconde. Les dinosaures par ordinateur ne sont pas bien faits, mais au moins on a tenté quelque chose ici. C'est juste qu'avec un budget aussi peau de couille, peut-être qu'un autre sujet que des dinosaures auraient été plus à propos, parce qu'on est simplement constamment rappelés que c'est épouvantablement laid. Les affiches laissent penser que ce sera sérieux, eh bien rapidement on va l'avoir dans le péteux parce que la comédie est présente et plus lourde qu'autre chose. Pénible expérience et outre une attaque de T-Rex sur un couple en train de forniquer, y'a rien à voir ici.

Des extrémistes utilisent une machine à remonter le temps dans le but de carrément tuer Jésus Christ et ses disciples avant la résurrection. Les scientifiques qui ont créé la machine, ne sachant pas comment elle serait utiliser, se retrouvent à être les seuls pouvant sauver l'histoire.

Je suis un peu sans mots, je ne savais pas grands choses sur ce film, mais j'ai compris assez vite qu'on utilise une base de sci-fi pour faire un film de propagande pro-chrétienne. C'est en soi pas un crime, c'est juste d'une bizarrerie assez difficile à décrire. La partie sci-fi est assez faible, avec du techno babble incessant et je vais dire, bien difficile à comprendre. C'est surtout quand on rentre dans la folie du voyage dans le temps et des rencontres avec Jésus que ça devient d'une curiosité malaisante. Y'a beaucoup d'acteurs dans ce projet, ceux avec le plus de temps à l'écran sont définitivement les pires. Y'a l'acteur principal qui se permet une scène digne d'une pièce du secondaire quand son pote meurt, la tête dans les airs hurlant au désespoir. La qualité de l'image est étonnamment bonne, mais le film pue le cheap dans sa partie historique, qui semble avoir été filmé dans une vulgaire court arrière. Une chose sauve ce nanar à la limite du mauvais goût, c'est qu'on a vraiment tenté de donner un film de science-fiction crédible dans tout ce merdier et même si c'est pas bon, j'applaudis l'initiative. Pas très bon, mais une curiosité difficile à laisser de côté quand on l'a commencée.