Topic des films obscurs

L'ex-copain d'une caissière d'un supermarché en déroute décide d'aller la voir à son travail pour foutre le bordel. Après qu'il est été évincé du magasin, les employés commencent à se faire éliminer un par un par un mystérieux individu.

Y'a quand même quelques ingrédients pour faire un bon film ici, mais clairement, ce INTRUDER, que j'ai bien aimé en passant, est surtout intéressé par ses meurtres sauvages et la montée de la tension, que de construire un film avec une histoire prenante et des personnages intéressants. Je dirai donc que ce que j'ai le plus apprécié, est l'inventivité des meurtres et l'excellent montage pour les présenter et il faut le dire, ce film est généreux en meurtres de pauvres adolescents. J'adore la façon que Spiegel explore cette épicerie en étant très dynamique avec sa caméra. Plusieurs angles de caméra sont très inventifs et c'est donc étrangement beau pour un film de ce type. Les performances sont coussi-coussa, mais on remarquera un jeune Sam Raimi comme employé d'épicerie dans le département de la boucherie, qui aura une triste fin. Le scénario ne s'intéresse qu'à sa prémisse qu'au tout début et la toute fin du film, ce qui rend l'action un peu statique et je pense que le film aurait gagné à avoir plus d'interactions entre les personnages pour faire avancer l'histoire. J'ai quand même pas mal d'amour pour ce film, qui aurait pu être meilleur, mais qui s'avère bien généreux.  

Des voyageurs sont secourus en pleine mer par le Nautilus, un sous-marin à la fine pointe de la technologie, commandé par le Capitaine Nemo, en mission à travers la mer.

J'ignorais qu'il y avait eu une adaptation si tôt du roman de Jules Verne et mes attentes n'étaient pas hautes. Pourtant, j'y ai pris pas mal de plaisir. C'est évidemment très de base comme expérience, le rythme est défaillant et le film est trop long et mélange trop de livres de Verne. Mais certains éléments sont absolument à couper le souffle. À commencer par la cinématographie en dessous de l'eau! La qualité de ces scènes pour 1916 m'impressionne encore après le visionnement. La qualité des décors et des effets spéciaux sont également à souligner. J'imagine que si on s'arrête surtout à ça, comme moi, on y prendra plus qu'un simple plaisir historique. Ce film fut un gros projet pour la Universal à l'époque, mais le film n'aura pas le succès souhaité. Ça demeure quand même une belle curiosité et une expérience cinématographique fascinante à mon avis.

Cristina, une journaliste d'origine Mexicaine, se rend à Veravruz pour un reportage sur la sorcellerie des temps anciens. Elle est kidnappée par des locaux qui prétendent qu'elle est la réincarnation du diable.

THE OLD WAYS nage dans le déjà-vu, mais ça n'en fait pas un film désagréable pour autant. En fait, c'est plutôt pas mal et bien joué malgré le fait qu'il y ait peu de décors et de personnages. Il y a assez de moments forts pour nous garder éveillé et l'évolution du film avec ses twists est bien menée. L'ajout graduel du surnaturel intègre un peu de surprise au récit avec une assez bonne finale pour que je puisse dire que c'est un petit film bien correct. J'aurais personnellement préféré quelque chose de plus audacieux, mais THE OLD WAYS n'est définitivement pas à jeter.

Plateforme : Netflix

Un scientifique qui s'est débarassé de son cocktail d'expérimentation, contamine les gens des alentours qui deviennent tous des zombies. Une poignée de survivants tente de s'en sortir avec qu'un autre prédateur, celui-là légendaire, vient leur donner un coup de main.

J'avais aucune attente et pourtant, ça m'a fait mal. Oui ce BIGFOOT VS ZOMBIES ne se prend pas au sérieux, parce qu'honnêtement, c'était la seule avenue possible. Les créatures sont habillés avec des costumes et des masques de magasin, c'est tourné en 3 lieux et deux pièces et c'est filmé comme les pieds. Je vais pas tombé sur la patate de quelqu'un qui fait un home movie évidemment, mais c'est que l'utilisation de l'affiche (Splendide) ne laisse pas croire qu'un va avoir un film fait par oncle Gaston durant une longue fin de semaine. Malheureusement, ce n'est pas le fun, c'est plutôt gênant et long. Dans l'amateur, on a vu bien mieux.

Le meilleur agent secret du Québec, IXE-13, doit retrouver la femme qu'il aime qui a été kidnappé par le terrible Von Tracht. Ce dernier, fait appel à sa meilleure agente communiste chinoise et après chirurgie, devient une copie conforme de la douce de IXE-13.

Ce IXE-13, devenu passablement culte à travers les années, est en fait une comédie musicale, déguisé dans un film d'espion avec comme porteur du projet, les humoristes des Cyniques, qui étaient à l'époque très populaire. Le résultat est étonnant, allant de merveilleusement original à gênant en très peu de temps entre les séquences. On a donné au film un aspect kitsch voulu qui ressort drôlement bien. C'est cependant l'humour, pas toujours à point avec le contexte d'un film d'espion qui parfois fait grincer des dents. C'est malgré tout merveilleux d'originalité et Louise Forestier, dans un rôle double, est absolument sublime. Je suis bien content d'avoir vu la chose et on me souffle à l'oreille qu'un remake sous forme de série télé est en chemin, intéressant!

Deux cadets de l'espace s'écrasent sur une planète où un méchant magicien chercher à dominer le monde.

Avec une base on ne peut plus convenu, ce MAN WHO SAVED THE WORLD ou pour certains autres, le Star Wars Turque demeure à ce jour une des grandes pièces de résistante du cinéma nanar. Dès le départ, ça vole des images de Star Wars, c'est hyper chaotique et même avec des sous-titres, c'est difficile de suivre l'action. Et là arrive les combats de kung fu, qui sont de la folie pure avec des monstres en mousse et des épées en carton. C'est tellement le fun, tellement débile, tellement colorés qu'on ne peut qu'aimer la chose. C'est un peu le SUPER INFRAMAN turque, mais fait avec beaucoup moins d'adresse et de budget. À voir absolument, pour tous les amateurs de curiosité d'outre-mer.

Un Ranger en quête de vengeance, infiltre une famille mafieuse en tant que tueur à gages. Avec son oncle, un vétéran de guerre, il élimine un par un ceux qui ont tué sa famille quand il était un enfant.

C'est un téléfilm et ça le transpire. On a l'impression que le film aurait pu être un possible pilote pour une série télé et thank god, ça n'a pas convaincu personne. Chuck Norris, en pleine descente de popularité, était dans une phase de films de piètre facture et ici, il est non-seulement peu présent, mais ne fait pas grands choses. En fait, il donne la seule scène digne de mention du film, une savate dans les airs à travers le pare-brise d'une voiture qui lui fonçait dessus. Ça aurait pris un peu plus de scènes de la sorte, parce que ce film est absolument soporifique et fort sur des dialogues qui s'éternisent et sans intérêt. La photographie est également très moche et les scènes d'action mollement mise en scène. Pas trop le choix d'arriver à la conclusion que c'est un film sans intérêt malheureusement.